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(# ) Sujet: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Sam 3 Nov - 16:59
identity card Hunter Jazz-Lou Thielst . ♦ Feat Evan Peters ;
• Age, Date & Lieu De Naissance : Vingt ans, né un onze septembre, quelque part dans l'Iowa.
• Métier avant d'atterrir sur l'île : Étudiant.
• Un signe particulier ? Il possède un frère jumeau en tout point semblable à sa personne. Non, vos yeux ne vous font pas défaut. Si vous en voyez deux ne réfléchissez pas d'avantage, fuyez.
• Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
• Qualités : Et un ange passa. Intelligent, franc, rusé, excellent comédien et simulateur, joueur... A vrai dire, ses qualités n'en possèdent que le nom puisque qu'elles servent avant tout à consolider ses défauts.
• Défauts : Une hache frappa la tête de l'ange qui s'écroula à terre. Psychotique, rancunier, manipulateur, menteur, cruel, injuste, possessif, jaloux, partisan de l'humour noir, moqueur, sadique, impatient, effrayant, distant, froid, insomniaque, cynique, hypocrite, antipathique, incompréhensible... Si seulement il suffisait de placer des mots l'un a côté de l'autre, tout serait tellement simple.
Malheureusement, la simplicité il ne connait pas...
• Manies : Faire les quatre cents pas ou se balancer de l'avant vers l'arrière dès que l'impatience le gagne ou que l'ennui se fait ressentir. Chante des comptines pour enfants lorsqu'il pratique les pires atrocités.
• Ma p'tite catégorie : Les hostiles.
• Pourquoi ce groupe ? Bien qu'arrivés (son frère et lui) en même temps que les réfugier, on ne peut les compter comme tel. Pourquoi? Tout simplement parce que tous les contes ne sont pas toujours roses.
• Post prédéfini [] - Scénario [] - Inventé [x] • Pourquoi ce perso/avatar ? : Je ne le connaissais pas il y a quelques jours encore. Et je dois dire qu'il colle au type de personnage que l'on souhaite faire!
• J'ai recensé ma célébrité ici :
[] oui. [] pas encore.
VIDEO ©.
what about me • Physique : « La douleur physique existe pour nous rappeler que nous sommes mortels. » Ni maigre, ni gros, Hunter se situe depuis sa tendre enfance dans la moyenne, il en est de même pour sa taille. Éternel imparfait aux yeux d'une mère pour laquelle seul l'apparence comptait, on ne lui a jamais fait comprendre qu'il était particulièrement dépourvu de charme. Peut-être est-ce due à une sorte d'aura de mystère autour de sa personne, à sa froideur apparente, ses yeux sombres, son regard d'assassin, ses cheveux sans couleurs propres variants du blond au châtain... Mais il faut se méfier des apparences. S'il ne peut compter sur son physique pour impressionner ou effrayer, il peut compter sur tant d'autres choses. Il ne possède ni tatouage, ni piercing. Outre quelques petites cicatrices ici et là, ses poignets restes fortement marqué par les menottes qu'il portait à son arrivée. S'il n'a jamais porté une importance démesuré à son style vestimentaire, il a toujours pris soin de s'accorder avec son frère, Lou-Lou. Partant de tenues simple (jean, t-shirt) jusqu'à des tenues plus sombres et reflétant leur état d'esprit du moment, tel que le style gothique. Cependant, sur l'île il s'habille de ce qu'il trouve, ressortant qu'en cas de grands évènement les vêtements qu'il portait lors du crash; l'habit orange de prisonnier. On ne pourrait clôturer cette partie sans parler de sa ressemblance physique particulièrement troublante avec son frère. Son jumeau. Identiques en tout point, il est très difficile de les différencier, d'autant plus qu'ils en jouent, ne serait-ce qu'en inversant leurs rôles ou tout simplement pour effrayer d'avantage les survivants de l'île.
• Caractère « D'un côté il y a les gens fou. De l'autre les gens normaux. Et moi dans tout ça, je suis quoi? » On raconte que les graines pourries donnent sans surprise des fruits pourris. Ce fut son cas, tout comme ce fut le cas de son frère jumeau, Lou-lou. Bien compliqués sont les jumeaux Thielst, bien fou sont ceux qui ont un jour tenté de les comprendre. Diagnostiqué psychotique depuis sa tendre enfance, il en possède la plupart des symptômes, mais élevé dans un contexte familiale difficile, il ne fut pas pris en charge pour ses problèmes. Ce fut aussi le cas de son frère. Cette maladie qui le ronge, infecte principalement ses pensées, le rendant atteint d’un « trouble délirant », le forçant parfois à suivre ses convictions et à réaliser ses délires les plus fous. La fusillade lui paressait être une bonne idée. Il n’était pas forcément question là que d’une violence gratuite, même si le plaisir y était. Cette psychose se traduit par des épisodes plus ou moins intenses et plus ou moins réguliers. Dans ces moments-là il ne pense plus de la même façon, rencontre de grandes difficultés à se concentrer ou à suivre ne serait-ce qu’une simple conversation, tout comme sa mémoire devient subitement défaillante. Ses idées s’emmêlent, tout est embrouillé, et les choses les plus folles, les plus monstrueuses lui paraissent soudainement merveilleuses. Le tout menant à une modification de sa perception ou encore de ses sentiments, de son humeur et de son comportement. Un fait qui peut le conduire à un état de dépression, le conduisant à avoir des tendances suicidaires. Cruel, sadique, injuste aussi, il serait fou de tenter de le raisonner, de l’arrêter une fois qu’il est lancé. On pourrait le traiter de psychopathe pour son indifférence froide tout d'abord. Il semble ne pas être sensible à ce qui l'entoure et éprouve un certain plaisir à aller à l'encontre des règles établies. De même, il connait des difficultés à maintenir une relation avec autrui. Intolérant, nombreuses sont les choses qu'il ne supporte pas, et n'hésite pas à se montrer agressif pour obtenir ce qu'il désir dans l'immédiat. En lui demeure - la plupart du temps - une absence de culpabilité et n'hésitera pas à blâmer les autres pour ce qui arrive. Il aime effrayer ses victimes, leur faire croire à leur mort, avant de les abandonner, persuadé qu’il est bien plus marquant de laisser une personne dans un état lamentable que de ne laisser qu’un cadavre. Impulsif, il n’est que trop peu patient, et peu s’énerver en une fraction de seconde, sans raison apparente, si quelque chose lui déplait. Légèrement paranoïaque, il est aussi insomniaque et n’a besoin que de quelques heures de sommeil jugeant avant tout cela comme une perte de temps. Son cœur est froid, distant. Si bien que l’on vient à douter qu’il puisse aimer – ou ne serait-ce qu’apprécier – quelqu’un. Partisan de l'humour noir, moqueur, cynique, hypocrite, antipathique, il n’est pas aux premiers abords une personne que l’on pourrait qualifier d’ « agréable » même si ses dons de comédiens pourraient vous faire croire tout le contraire. Très bon simulateur, qui peut faire fondre tout cœur dont le propriétaire croiserait son regard. Manipulateur, menteur et très bon acteur, Hunter saura vous rallier à sa cause. Il saura vous persuader, vous convaincre, vous prendre dans ses filets. Le tout mis en valeur par une grande intelligence, ayant toujours eu des facilités. Ce fut d’ailleurs pour ses résultats brillants qu’il put partir au Japon une année pour étudier. Très joueur, il aime la compétition même s'il reste un très mauvais perdant. Et pourtant… Pourtant malgré ce que l’on pourrait croire il reste une personne sensible, particulièrement rancunière. S’il faut s’armer de patience pour gagner sa confiance, il faut aussi beaucoup de temps pour que tout désir de meurtre à votre égare ne disparaisse en cas de trahison ou de coups bas. Très protecteur avec son frère, ils sont tous deux très liés et ne supportent pas la séparation. Hunter est un être compliqué. La meilleure façon de savoir qui il est, de connaitre véritable son caractère, serait de le rencontrer…
• Pourquoi a-t-il pris ce vol pour Los Angeles ? : « Pardon? Ils sont morts? Pourtant il me semblait que ce n'était rien de plus que des pistolets à eau... » Envoyés au Japon pour une année d'étude à l'étranger, ils étaient sur le point de retrouver les États-Unis - son jumeau et lui - pour être jugés et condamnés à mort.
• Mon passé avant de prendre l'avion : « En fin de compte, il n'y a rien de plus horrible que la naissance puisque nous naissons dans le sang... » Elle était belle, lui était haut gradé. Elle avait de grands rêves, lui vivait pour l'armée. Elle désirait faire carrière à Hollywood, lui souhaitait juste un peu de tranquillité. Elle en voulait au monde, lui ne voulait que toujours plus d'autorité. Elle malgré tout les aimait, lui a fini par les délaisser. Mais elle était folle, et lui il était simplement absent. Au final peu importait ce qu'ils étaient, ils n'étaient pas fait pour être parents... Ils naquirent tout deux un jour de septembre, dans une petite ville de l'Iowa qui les vit grandir. Une naissance longue, douloureuse pour cette mère qui était nullement préparée à endosser ce rôle. Une femme dont la seule inquiétude dans l'immédiat était la crainte que les marque de cette grossesse disparaissent aussi rapidement qu'elles étaient apparues. Elle n'était pas belle ce jour là, aussi elle refusa quiconque de la prendre en photo et d'immortaliser l'instant. L'instant de la rencontre entre une mère et ses enfants. Entre une mère et ses fils. Cette rencontre n'eut d'ailleurs jamais véritablement lieu. Hunter Jazz-Lou et Lou-Lou Tate Thielst. Ainsi furent-ils nommés. La répétition de « Lou » marquant son profond désir d'avoir des filles et par conséquent sa profonde tristesse de voir naître des garçons. Le foyer se voulait convivial, aimant. De l'extérieur, la petite famille semblait parfaite. La grande maison vieillie par l'histoire, le drapeau américain étendu sur le porche de l'entrée, une mère au foyer, un père militaire près à défendre son pays, et des enfants exemplaires, obéissant, sans histoire. Les apparences sont trompeuses. Quiconque aurait ne serait-ce que pris la peine de franchir ce petit portillon, quiconque aurait ne serait-ce que traversé ce jardin trop bien entretenu, quiconque aurait ne serait-ce qu'observé autour de lui aurait pu entrevoir à travers cette fenêtre mal fermée la réalité des choses. Tout n'était qu'apparence. Et tout dans ce lieu clos ne tournait qu'autour de cette mère. Cette actrice ratée, cette femme sans avenir, noyée dans des rêves de gloire sans lendemain, gâtée par un mari absent et enchainant les coups d'un soir pour tromper son ennuis. Au milieu de tout ça vivaient les jumeaux. Ils se construisaient comme ils pouvaient, sans modèle bien défini. Sans modèle tout court d'ailleurs. Mais se suffisant à eux même. Lou-Lou était tout pour Hunter. Au delà de son frère, il était une extension de sa propre personne. « Je crois qu'au fond de moi, je ne regrette pas ma vie. Je ne leur en veux pas, même s'ils nous ont pourris. Car j'ai mon frère. » De cette période où ils n'étaient que des gamins, Hunter ne garde de son père que les raclées qu'il se prenait. De sa mère s'est en lui gravé l'image d'une femme froide, fausse, distante. Une femme qui ne l'a jamais aimé - même si c'était faux -, une femme qu'il n'a jamais aimé. Aimer. Ce verbe lui a toujours posé problème. Ce verbe qu'il ne comprenait pas, et dont aujourd'hui encore il n'a pas saisit tous les sens. Solitaires, quand ils n'étaient pas à l'école ils passaient leur temps ensemble, seuls, dans un petit coin qu'ils appelaient « la cachette ». L'école d'ailleurs, il n'en garde pas un bon souvenir. N'ayant pas besoin de travailler pour avoir de bons résultats, peu causant et avec une apparence des plus chétives, ils furent rapidement - son frère et lui - pris pour cible par les rebelles du collège. Des sportifs, des racailles, des pourritures. La vie là bas était dure. Ces huit heures par jour étaient interminables. Renversés à la cantine, insultés dans les couloirs, bousculés dans les escaliers... ils étaient soumis à leur bourreaux. Ce rejet qu'ils ont toujours connus fut sans doute l'élément déclencheur d'une folie qu'ils gardaient jusque là enfouit dans leurs esprits. Et c'est ainsi que débutèrent leurs jeux. Un cap ou pas cap qui repoussait toujours plus leurs limites s'installa entre eux. Un jeu dangereux qui au final les réconfortaient. A cela s'ajoutait un tas de petits évènements étranges. Tout commença par la disparition du chat du voisin. C'était Lou-Lou qui avait eu l'idée de la victime, et Hunter qui avait décidé du châtiment. Jeux morbides, jeux qui n'étaient pas fait pour des enfants. Un jour ils tentèrent de toucher la mort, de la défier. Leur chaire tendre fut entaillée par la même l'âme, l'un après l'autre. Le sang se mis à couler, la vie doucement s'échapper. Il se souvient avoir vu son jumeau porter son poignet à ses lèvres, avant de prendre le poignet de Hunter et de faire de même. Ce dernier l'a imité, mais n'a trouvé là qu'une substance sans saveur. Sans gout. Était-ce a la mort? Puis elle les trouva, leur mère, dans la salle de bain. Leur vie fut sauvée, ils ne s'étaient pas entaillés assez profondément. En même temps ce n'était pas leur but. Sur eux, à jamais le regard de leur parent changea. Leur père se fit plus absent encore. Et dans les yeux de leur mère on pouvait sans grande peine lire cette grande tristesse et ce sentiment d'impuissance. Elle avait mis au monde des monstres. « Nous nous préparons pour une guerre noble. Nous sommes calmes, nous connaissons le secret. Personne ne peut nous arrêter... y compris nous-même... » Le Japon était à la fois une manière de se séparer d'eux, tout en les cultivant d'avantage. Oui, c'était un bon compris. Une année de tranquillité, deux trimestres de liberté. Le père ne profita pour rentrer chez lui, la mère pour tenter de percer dans le milieu du cinéma avec d'énièmes castings sans réponses. C'est confiante - mais surtout aveuglée par sa position de mère - qu'elle les salua dans la salle d'embarquement. Derniers sourires, dernières embrassades. Et ils partirent. Après tout, pourquoi se méfier? Qui aurait put se douter de ce qu'il allait se passer là bas, au Japon? Cette mère impuissante et dépassée? Ce père qui avait du mal à les différencier? Ces professeurs qui ne cessaient de faire des éloges à leur égard? Ce directeur, qui les avait de si nombreuses fois félicités? Tout ces étudiants, qui ne les connaissaient en fin de compte que de vue? Non. Personne n'aurait put se douter de ce qui découlerait de ce voyage. Personne. Pas même eux sans doute. 12 heures. L'heure n'avait pas été choisit au hasard. Les salles de classes se vidaient peu à peu. Les étudiants allaient d'un pas chaleureux vers la cafétéria à la recherche d'un bon repas. Rires, joie, bonheur. Tout présageait un après midi des plus banals dans cette université japonaise. Tout. Pourtant, d'autres gens en avaient décidé autrement. Dans les couloirs presque désert, ils marchaient côte à côté. Vêtus de noir, rangers aux pieds, ils toisaient le monde d'un œil malade, remplit de haine. Hunter était armé. Son frère aussi. Quelques étudiants croisèrent leur route, un petit groupe de fille. Elles les dévisagèrent. Hunter abandonna son frère, et les suivis lorsqu'elles entrèrent dans les toilettes. Des coups de feu retentirent, des cris. La mort. La mort était là, aujourd'hui. Plus présente que jamais, et il aimait ça. Convaincu que sa tache était juste, noble, il rejoignit son jumeau occupé de son côté. Quelques minutes encore ils marchèrent ensemble, puis ils se dispersèrent. Le point de rendez-vous était la cantine. Beau massacre en perspective. Beau spectacle de pleurs, de douleurs, de sang. Belle démonstration de leur trouble. Belle démonstration de leur folie surtout. Leur projet était grand, sa fin devait être noble. Tuer ces étudiants. Ils n'étaient pas parvenus à s'adapter. Ils n'étaient pas parvenus à se faire accepter. Ils n'étaient parvenus qu'à se faire rejeter. Isoler de tous, enfermé dans ce cercle vicieux déjà présent en Amérique, ils avaient craquer. Ils étaient passer à l'acte, sans prévenir, sans laisser entrevoir des signes. Et ils tuaient. Tiraient sur des visages inconnus. Cadavres à jamais défigurés, morts prématurés. Ils tiraient sans réfléchir, sourds aux prières, aux pleurs, aux supplications. Ce fut dans la cafétéria qu'il y eut le plus grand nombre de morts. Regroupés là dans l'espoir de se mettre à l’abri, élèves et professeurs avaient - sans le savoir - sceller leur tombeau. Si Hunter éprouvait du plaisir à cela? Il ne pourrait vous le dire. Tout s'enchainer devant ses yeux, tel un film au ralentit. Il n'en garde d'ailleurs pas tous les souvenirs. L’œuvre de la psychose. L’œuvre d'un psychotique. Ces gens qu'il visait, il ne les connaissait pas. Peut-être cela aurait été pire si les forces de l'ordre n'étaient pas intervenu. Sans doute se seraient-ils enfuit si les gaz n'avaient pas été libérés dans les couloirs jonchés de cadavres. Surement seraient-ils morts si leur organisme n'avait pas été un minimum résistant. Lâcher du gaz était risqué, mais ils ne pouvaient rien faire d'autres pour sauver les derniers étudiants. Lâcher le gaz c'était risquer de n'avoir jamais aucune réponse sur leur acte. Jamais aucune réponse sur le "pourquoi". Pourquoi une telle cruauté gratuite? Pourquoi au Japon et pas en Amérique? Pourquoi aujourd'hui et pas avant? Pourquoi.... Pourquoi. « Ils nous on séparé. Ils nous ont embarqué chacun d'un côté. Tout c'est effondré autour de moi. Ils n'avaient pas le droit de faire ça... pas le droit... » « Nazedesu ka? » Un coup. Un de plus. « Kore wa nazedeshou ka? » Hunter ne parlait pas. Assis sur sa chaise, le visage fermé et détendu, il fixait un point invisible. S'il comprenait? Cela allait de soit. Après tout, on ne vient pas étudier au Japon si on ne maitrise pas la langue un minium. Et pourtant il restait impassible, comme si l'agent parlait à une autre personne. Comme s'il ne comprenait pas. Les mains liées à la chaise qu'il occupait, il semblait impuissant. Il était impuissant. Les coups l'atteignaient sans jamais rater leurs buts, mais il n'y bronchait pas. Il aimait cette douleur. Le sang coulait de son nez, un bleu devait déjà apparaitre sous son œil. Mais peu lui importait. Il n'avait rien à dire, rien à se reprocher, rien à se faire pardonner. Il n'avait aucun regret. Sans doute était-ce due à sa psychopathie, ou était-il en plein fantasme psychotique. Quoi qu'il en soit, il était de plus exaspérant pour son interrogateur, qui ne cessait de soupirer. Brusquement il s'en alla, claquant la porte. Peut-être valait-il mieux ça, que de perdre son contrôle et de lui affliger le plus simplement du monde une balle entre les deux yeux. Il revint quelques heures plus tard, accompagné cette fois d'un policier qui n'avait rien de japonais. L'homme l'observa, les traits tirés et se présenta comme étant le "traducteur" mais aussi son "avocat commis d'office", ses quelques mots d'anglais trahissant une origine de banlieusard. Aussitôt, Hunter releva les yeux dans sa direction, le visage ensanglanté. Il pleurait. Son visage froid, presque malsain à force de ne rien laisser paraitre c'était subitement transformer en un visage empli de tristesse. Il semblait perdu, terrifier. Pour le plus grand plaisir du policier Japonais persuadé que ces quelques heures d'isolements l'avaient affaiblit et fait craqué. C'est le sourire aux lèvres qu'il quitta la petite pièce sous la demande de ce nouveau venu. Le gamin laissa sa tête retombée vers l'avant, ne pouvant retenir les sanglots. Son corps était pris de tremblement. Triste scène. Pauvre gosse devait sans doute se dire le traducteur. Pauvre gosse. « Pour-pour-pourquoi je-je... j'ai-j'ai ri-rien fait... » marmonna-t-il dans un anglais hésitant. Ça marchait. Le traducteur contourna la table et vint se placer à son hauteur, sensible au malheur de l'être qu'il devait interroger. « Calme toi. Ils veulent juste savoir ce qui s'est passé là bas, dans l'école. » Hunter secoua la tête de gauche à droite, puis de droite à gauche. « J'ai-j'ai rien fait... c'... c'pas moi... » Il renifla. « Alors qui c'est? Si ce n'est pas toi? Tu avais une arme. » Hunter gardait les yeux braqués dans la direction du sol. « Je... Lui... » « Qui? » Le gamin se mis subitement à secouer sa tête dans un signe de négation, comme si la panique le gagnait. « Hep! Hep! Hep! Tout va bien! Tu peux parler. Tu es en sécurité ici. » « V...vraiment? » « Je te le promet. » Il renifla, encore. Penchant sa tête sur le côté pour s'essayer le nez sur son épaule. « Je peux t'aider. Dis moi. » « C'...lui... » Posant une main se voulant rassurante, le traducteur il adressa un mince sourire. A ce contact, Hunter sursauta. « C'est bien gamin. Allez, tu vois, tu ne risques rien. Je suis là en ami. Ok? » Il fit un timide oui de la tête, l'homme en profita pour aller prendre place sur la chaise en face de lui. « Continue. Je vais enregistrer d'accord? » « Ok... »EXTRAIT DE L'ENREGISTREMENT « Tu me disais que ce n'était pas de ta faute. Tu avais pourtant une arme. Pourquoi? » « Il... il m'a forcé... » « Qui? » « Il... il allait me t-tuer... Il... il était fou... » « Qui? » « Il va me tuer... il va me tuer... Je veux pas mourir... pas mourir... » « Calme toi. Personne ne te tueras ici. Mais tu dois parler si tu veux alléger ta peine. » « Je veux pas aller en prison... je veux retourner chez moi... voir ma mère... P'tain... maman... maman... » « Je vais essayer de te permettre un contact avec elle, mais parle. Il faut que tu parles. » « D'ac...ord. C'est mon fr...frère... » « Ton frère... ton frère. Lou-Lou Tate Thielst. » « Non. » « Non? » « Hun-Hunter. » « Hunter? Je pensais que... » « Je... c'est moi Lou-lou. » « Hunter Jazz-Lou Thielst. C'est exacte? » « Oui... » « D'accord. Tu disais qu'il était fou? » « Oui... » « Pourquoi? » « Il... il a pris des cachets. » « De la drogue? » « Oui. » « Combien de cachets? » « Beaucoup... » « Il t'a menacé? » « Il avait une arme. Il... Il m'a dit que si je ne faisais pas ce qu'il disait il me tuerait... il tuerait tout le monde. Il tuerait nos parents. » « Je vois. Tu as noté quelque chose d'étrange dans son comportement? Il avait un mobile? » « Je ne sais pas... Hunter est fou. Je ne suis pas fou. Je voulais pas. Mais j'avais peur. » « Calme toi. Calme toi. Je ferait part de ça lors du procès. » « Ici » « Non. Aux États-Unis. Vous allez reprendre l'avion. » « Nous? Je.. Je ne veux pas le voir. s'il vous plait. Je ne veux pas... » « Ça doit être possible. » « J'ai pas tiré.. Non j'ai pas tiré. Non. Non. C'est pas possible. Pour... Pourquoi j'aurai fait ça? J'ai pas pu faire ça. Pourquoi? Pourquoi j'aurai fait ça? » Clic. FIN DE L'ENREGISTREMENT Le traducteur venait d'éteindre l'enregistreur. Un sourire désolé aux lèvres, il s'approcha du gamin. Ce dernier était recroquevillé sur lui même, les mains toujours dans le dos, menotté. « C'est fini. C'est bien. Tu veux un verre d'eau? » Il fit non de la tête. « J'ai mal aux mains... très mal aux mains... » Il acquiesça. Déposant sa pochette sur la table, il s’apprêtait à le faire changer de position quand la porte s'ouvrit avec violence. Deux hommes armés pénétrèrent dans la petite salle, soulevant Hunter qu'ils plaquèrent contre le mur avec violence. Le traducteur haussa le temps, ordonnant qu'on laisse son client tranquille. Mais ils ne l'écoutaient pas. « Sale enfoiré. Ça ta fait du bien? De les tuer à bout portant? Tu en as pris du plaisir? » Coup de poing dans le ventre. Aussitôt, Hunter se mis à rire. Un rire fort, comme une provocation, une invitation à continuer. « L'avocat, toi tu sors. » Il t’excusa, son attitude trahissant une certaine incompréhension. « Alors Hunter? On fait moins le malin? » Un large sourire était présente sur ses lèvres ensanglanté. « On dit qu'il faut cinq minutes pour mourir sur la chaise électrique! »Le sourire figé s'était transformé en un sourire amusé. « Tu souriras moins quand tu verras l'état de ton frère. » Et ils l'abandonnèrent, les mains liées, sur le sol. Il resta ainsi quelques minutes, immobile sur le sol. Puis, avec lenteur, déstabilisé, il parvint non sans peine à se relever. Il s'approcha de la vitre teintée en miroir, et la fixa longuement. Sa bouche s'entre ouvrit, et un cris s'échappa de sa gorge. Un cris qui se répétait désormais sans interruption. Il appelait son frère. « On dit qu'il faut cinq minutes pour mourir sur la chaise. Cinq minutes d'une douleur intense, effrayante. Peu m'importe. Je ne regrette rien. » Le lendemain, ils étaient condamnés à mort et devaient rejoindre le territoire américain pour subir leur peine. Hunter et Lou-Lou Thielst avaient alors dix neuf ans.
• Vie après le crash : « Pourquoi se battre pour survivre si vivre t'approche tant de la mort...? » L'arrestation. Les interrogatoires. Le jugement. L'embarquement. Tout c'était fait si rapidement que Hunter ne le réalisait qu'à peine. Il ne réalisait qu'à peine qu'il rentrait dans son pays d'origine. Il ne réalisait qu'à peine qu'il ne reverrait son frère que lors du dernier procès qui scellerait à jamais leur destin. Il voyait arriver la fin de sa vie, mais ne s'en faisait pas. Il était en paix avec lui même - peut-être était-ce dut aux médicaments qu'on lui avait administré avant le décollage. Quoi que ce soit, c'était efficace. Il semblait déconnecté de la réalité, se balançant lentement de l'avant vers l'arrière dans un tintement régulier de fer s'entrechoquant. Ses chaines. « Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe... » entama-t-il d'une voix calme, grave, presque malsaine. Détournant la comptine pour la replacer dans sa situation. Le tigre, c'était lui. Entièrement vêtu de l'orange des prisonniers, il avait les mains et les pieds joints. « Ferme là. » Ce fut bref, autoritaire. Un ordre émanant de l'un des policiers. Le plus petit et le plus gras. Hunter le dévisagea, un sourire aux lèvres. « ...if he hollers, let him go... » De sa matraque il lui adressa un coup modéré sur le visage. « Mais tu vas la fermer oui? » « C'est un taré. Ignore le. Y a que ça qui marche avec ce type d'individu. » « Individu... c'est plutôt une belle m*rde. » Le prisonnier continuait de sourire. « ...eeny, meeny, miny, moe... » Le second flic, légèrement plus grand que son coéquipier abandonna sa place pour s'approcher du garçon qu'il attrapa par le col, le tirant légèrement vers lui et donc l'obligeant à se mettre dans une position des plus inconfortable. « Écoute moi, m*rdeux. Tu vas te la boucler si tu veux pas servir de bouffes aux oiseaux. » Hunter lui cracha au visage et se pris un baffe. Perdant l'équilibre, il fini par se redresser et reprendre sa position initiale et recommencer son basculement. Les médicaments étaient puissant en effet. Aucune pensée ne traversait son esprit. Il ne parvenait à réfléchir. « Eeny, meeny, miny, moe, catch the killer by the toe... » Le tueur avait remplacé le tigre. « P'tain de m*rde. Je vais lui arracher la langue à ce p'tit c*n. » « Relax. Dans quelques heures sa petite cervelle ne sera réduit en bouillie. » Une secousse se fit ressentir. Puis deux. Puis trois. Finalement, l'avion se pencha brutalement, tendit qu'une voix masculine ne cessait de répéter dans un anglais approximatif que les passagers se devaient d'être calme, qu'il ne s'agissait là que d'une petite zone de turbulence. Foutaise. Le stresse se lisait sur sa voix. Hunter fut projeter vers l'avant, sa tête cognant de plein fouet la porte de la petite cabine destiner à les isoler physiquement parlant des autres passagers. Puis ce fut le trou noir. « La pire façon de mourir est de quitter le monde sans même lui dire adieu. Je veux lui dire au revoir comme il se doit. Si je parviens à faire une cicatrice assez profonde, peut-être qu'elle ne s'effacera jamais. » Ce n'est ni le choc, ni la douleur qui le tira de son profond sommeil. Ce fut plutôt une violente pression sur ses côtes. Un coup de pied. Grimaçant, Hunter cligna des yeux, ne parvenant à les garder ouvert tant la lumière était intense. « Increvable. T'es vraiment de la pire espèce. » Il ne comprenait pas. Où était-il? Etait-il mort? Venait-il de passer sur la chaise? Tout était fini? Visiblement non. Sinon il ne souffrirait plus. « Bouge toi. » Cette voix, il la connaissait. Se redressant à moitié, il leva ses yeux dans la direction de l'homme en uniforme. Une moitié de son visage était en sang, mais il ne pouvait se tromper; c'était un de ses flics. L'uniforme était d'ailleurs là pour le lui confirmer. L'homme se pencha dans sa direction, attrapant la chaine qui reliait ses mains à ses pieds, la tirant de toute ses forces pour l'obliger à se relever. « Si je dois te dire encore une fois de te bouger le cul, ça ira mal. » Hunter s'exécuta. A moitié sonné. Gêné par le sable sur son visage, par le sang qui obstruait sa vue. Une partie de son visage lui faisait mal, et lui semblait gonflé mais il ne pouvait y toucher. Là se trouvait un hématome dut au choc contre la porte. Au final, il ne s'en tirait pas trop mal. Il semblait émerger d'une longue nuit sans rêve. La réalité toute fois le rattrapa bien assez tôt. « Où est mon frère. » Ce n'était pas une question, plus une menace. « Ferma là, et avance. » Nouvelle pression sur ses chaines, et n'ayant d'autre choix que d'avancer il se mis en marche à sa suite. « Où est Lou-Lou? » « Crevé. On l'a saigné. Ça va être ton tour. » le gamin ne put réprimer un fin sourire. Pathétique, pitoyable. Lorsque le policier s'arrêta enfin, il l'attacha à un arbre, avant de se laisser tomber sur le sol. Hunter quand à lui devait rester debout, le front appuyé contre le tronc. « Tu sais quoi? » Le policier lui jeta une petite pierre comme pour attirer son attention. « Eh! Oh! Duc*n. » Mais il ne l'écoutait pas. « Je serai accueillit en héros. On m'acclamera pendant que tu grilleras sur une chaise ». Deux jours s'écoulèrent ainsi, avec pour seule compagnie un policier perturbé par ce qui lui arrivait, n'ayant trouvé aucune autre façon pour se défouler que d'injurier ou frapper Hunter qui ne réagissait à aucune menace. A aucun coup non plus. Il gardait son air impassible, et le toisait d'un air presque supérieur, un perpétuel sourire en coin. Il le haïssait. Il désirait sa mort depuis que l'homme lui avait dit d'une voix pleine de mépris « j'irai pisser sur le cadavre de ton frère. » Et ça il ne l'avait pas accepter. Les premiers jours furent les plus terribles. La soif, la faim. La paranoïa aussi, l'attente. Le policier était sans doute le facteur le plus difficile à supporter. Sa voix, Hunter ne la supportait plus. Ses gestes, Hunter savait les prévoir à force de l'observer. Inconsciemment il mettait en pratique ce qu'il avait passé plusieurs années à étudier. Il observait cet homme non pas comme un bourreau, mais comme une chose. Un rat de laboratoire, une expérience. Ce dernier, bien que ne le détachant pas, prenait soin de le nourrir. La peur n'être seul peut-être. La peur d'être perdu. La peur de mourir et d'être oublié. Ils mangeaient ce qu'ils avaient sous la main. Quelques racines, un peu d'eau. Rien de bien consistant mais c'était suffisant. Hunter tout du moins ne souffrait pas de cette faim qui tiraillait son estomac. L'avantage d'être psychotique sans doute, l'avantage d'être malade, l'avantage d'être suicidaire. Son corps était habituer à souffrir d'un manque, son esprit était habitué à délirer. Il passa de longues heures à tirer sur ses chaines à s'en couper les poignets. De longues heures à frapper ce tronc d'arbre. De longues heures à ruminer dans son coin des pensées délirantes. Une certaine angoisse grandissait en lui. Une perte de repères. La folie était là, toujours là. Les idées noires. Ses ongles s'usaient contre le bois, la douleur ayant été remplacée par une douce caresse. Les paroles, les insultes, les aboiement de l'agent ne parvenaient plus à ses oreilles. Parfois il s'arrêtait brusquement, s'immobilisait et commençait un basculement déroutant. Avant. Arrière. Avant. Arrière. Avant. Fixant d'un œil mauvais le policier, un sourire malsain reposant aux coins de ses lèvres. La patience n'avait jamais été son fort... « Ironie du sort? Je crois que la vie devrait sérieusement revoir son sens de l'humour... » Puis du jour au lendemain il réapparut. Du jour au lendemain il était là, devant lui. Vivant. Il n'y crut pas tout d'abord, persuadé qu'il s'agissait là d'une illusion due à un simple délire psychotique. Il venait chercher le pardon auprès de ce gardien de la paix qui ne cessait de l’insulter. Il venait en ami, mais jouait la comédie. Hunter en était persuadé. Il le savait. Il connaissait son frère, et il savait que son esprit fonctionner comme le sien. Il savait qu'il était revenu pour lui. Le policier - comme tant d'autre - y crut. Par méfiance toute fois, pensant encore que les secours viendrait lui prêter main forte et qu'il serait récompensé lorsque les deux jumeaux comparaitraient devant la barre des accusés, fin accrocher Lou-Lou aux côtés de son frère. Et dès qu'il sentit à nouveau sa présence à ses côtés, ce lien si fort qui les unissait, Hunter ressentit en lui un sentiment si étrange, si complexe. Indescriptible. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait put croiser son regard. Si longtemps qu'ils ne s'étaient échangés le moindre mot. Il n'avait sut le protéger, il avait faillit à sa tâche. Hunter ne prononça pas le moindre mot. Les mots étaient plus que jamais inutile dans cette situation de toute façon. Un plan fut rapidement mis au point. Le policier ne tarda pas à rejoindre la terre, mort. Lou-Lou qui possédait la clef de ses menottes put s'en débarrasser sans grande difficulté. Il détacha son frère de l'arbre, et avant qu'il ne puisse passer à autre chose, Hunter s'était approché de lui, venant appuyé son front contre cette épaule si familière. S'il avait été possible d'arrêter le temps, sans doute aurait-il sauté sur l'occasion. Ces moments où ils étaient ainsi, l'un contre l'autre, étaient les seuls instants où Hunter se sentait véritablement bien. Les seuls instants où ses démons disparaissaient, où son esprit se vidait. Contre lui, il ne pensait plus à rien. Le savoir en vie, le sentir en vie était aussi fort que de frôler la mort. Sans nul doute que s'il n'était pas revenu, ses veines se seraient faites tranchées. Cette séparation avait été si affreuse. n'imaginant pas sa vie sans son jumeau, son seul point de repère, sa seule famille. Son égal, sa propre personne, son double. Plus jamais ça. Plus jamais. « J'envie cette capacité qu'ont les oiseaux de pouvoir voler dès que l'envie leur vient. Ainsi, il peuvent s'envoler dès que les choses tournent mal. » Cette forêt, ils ne la connaissaient pas. Ce lieu non plus d'ailleurs. Tout leur était étranger. Tout leur était hostile. La folie qui déréglait leur esprit les persuadait qu'ils étaient pourchassés. Là, quelque part, tapis dans l'ombre les policiers se tenaient prêt. Aussi, Hunter tirait toujours plus son frère vers l'avant, l'aidant dans sa course en le soutenant. Il boitait, blessé à la jambe. Mais ils ne pouvaient se permettre le repos, pas temps qu'ils n'auraient pas trouver un abris. Abris qu'ils ne tardèrent pas à trouver d'ailleurs. Ce fut des bruits qui attira leur attention. Des mouvements humains, des rires, des bribes de voix. Quelques silhouette se découpant dans l'ombre. Une sorte de campement. C'était peut-être leur salut. Ils simulèrent une faiblesse, une grande soif, un besoin de nourriture. Ils simulèrent la douleur. Il ne fallut que quelques heures pour être remarqués. Quelqu'un s'approchait d'eux. Un hostile. Hostile. Hunter et Lou-lou ignoraient encore que l'île était habité, tout comme ils ignoraient qu'elle se divisait en plusieurs groupe. La chance - pour une fois - les avait conduit dans la bonne direction. Même s'il était probable que cet être avait dans l'idée de les torturer ou de les tuer, il se contenta de les conduire au sein de son camps, sans doute convaincu par les tenus oranges de prisonniers et la menotte encore présente sur le poignet droit de Hunter. Sans le savoir, ils faisaient désormais partis des leurs, même si les autres paressaient méfiants à leur égard. Peu leur importait. Ils étaient deux. Peu lui importait, il avait son frère. « Nous sommes tous des condamnés à mort, attendant notre tour dans ce grand couloir de la vie. Mais il arrive parfois que par quelques évènement qu'on s’égare, qu'on se perde. Il ne nous reste alors plus qu'à sauter notre tour, et laisser notre place à un autre. Ce fut notre cas. »
► Love : «
Have you ever really love someone? » Hunter n'a jamais connu l'amour, le vrai. Ni toute autre relation de ce type, ne serait-ce que physiquement.
► Family : «
Si je n'avais pas eu mes parents... peut-être les choses se seraient passées différemment. Qui sait? »Depuis de longues années, sa famille se résume en un seul être; Lou-Lou. Bien évidement il a conscience que sa famille n'est pas faite que de son jumeaux, mais haïssant ses parents il préfère les taire plutôt que de ne pas les compter comme en faisant partie.
► Friends : «
I'm so happy 'cause today I've found my friends ... They're in my head. I'm so ugly, but that's okay, 'cause so are you... »
► Hate : «
Les gens normaux me font peurs... »Les autres, la terre entière, lui même? Comment pourrait-on le savoir?
behind the picture • Prénom/Pseudo : Je porte le prénom d'un des personnages de The Walking Dead. De Kyle XY aussi je crois. En fait, beaucoup de séries/films américains reprennent mon prénom pour leurs personnages. Malheureusement, ces personnages sont bien trop souvent pimbêches, idiotes, incapables. Pauvre de moi.
• Age : 18 ans, quatre dents en moins.
• Pays : La France je crois. A part si ça à changé de nom entre hier et aujourd'hui.
• Fréquence de connexion [../7] : On revient en force ohé ohé! Au bal masqué ohé ohé!
• Niveau moyen en Rp ? Le niveau d'un babouin déplumé qui apprend à nager.
Spoiler: Oui. C'est pas trop mal ça. Pour la peine, comme de toute façon il y aura peu de monde qui ouvrirons ce spoiler - bravo! Tu es l'heureux gagnant - voilà! Je t'offre un GROS BISOUS!
• Ton opinion sur le forum : Moi, je construit des marionettes, avec de la ficelle et du papier... Quoi? C'est pas ce qu'on me demande? TI?
• Comment as-tu connu le forum : Un jour j'ai écrasé un mouche, et là je me suis dis « P*tain ouai! Vas-y! »
• Un double compte ? Si oui, qui ? Mon premier provient d'un fruit. Mon second se prononce "l" et mon troisième rime avec "chiant".
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? Non merci, ma chienne m'a tout appris dans ma vie 8]
• Mot de passe du règlement : Spoiler: Le code de j'ai trouvé, je l'ai regardé, il m'a regardé. Puis j'ai changé d'onglet.
« The world is a filthy place; It's a filthy goddamn horror show. There's so much pain, you know? There's so much… There is something about all that blood; I drown in it. The Indians believed that blood holds all the bad spirits, and once a month in ceremonies they would cut themselves to let the spirits go free. Now, there is something smart about that, very smart. I like that. You think I'm crazy? »
Dernière édition par Hunter J-L. Thielst le Dim 18 Nov - 2:20, édité 73 fois
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Sam 3 Nov - 17:41
oh mon dieu quel choix, vous me vendez du rêve, deux en plus re'welcome et bon courage pour cette nouvelle fiche et ce nouveau personnage
» Susie-Joddy Lewis Hunprey "
❝ ADMIN Crazy. × It's only the beginning ღ ❞ × Ma Célébrité : jessica marie alba <3
× Nombre de messages : 11158
× Age du perso : 26 ans - née en 1988 à NY
× Job : maman à temps plein, c'est déjà bien
× Côté love : lui, malgré tout
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Sam 3 Nov - 18:08
Owaii j'ai hâte de voir la suite de ta fiche R'Bienvenue parmi nous avec c'nouveau perso
» Tina Henley-Madden "
❝ ADMIN Shaky. × We dream out loud. ❧ ❞ × Ma Célébrité : aude'javel, ou taissa farmiga.
× Nombre de messages : 13048
× Age du perso : dix-huit ans.
× Job : absolument que dalle.
× Côté love : tivanah 4ever.
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Sam 3 Nov - 20:42
L'titre de ta fiche est adooorable & correspond tellement au type de perso, ahah R'BIENVENUUUE mon Juju, j'te souhaite de bien t'amuser avec c'perso, et évidemment tu m'gardes une place dans tes liens !
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Sam 3 Nov - 20:44
Well, it's so good to be bad ! Welcome in the hostile family, my dear !
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 4 Nov - 19:52
» Jayden-Ross T. Holmes "
❝ Regular. × My new Life is here ❧ ❞ × Ma Célébrité : (#youknownothin'JonSnow) Kit Harington
× Nombre de messages : 1354
× Age du perso : 28 bougies, vu le jour le 5 juin
× Job : Barman au piano bar
× Côté love : je sais, je ne sais plus... devrais-je l'inviter ?
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 4 Nov - 23:00
Re'welcome juju de mon coeurrrr ! *bizarre à dire avec Ichiro*
Amuse-toi bien choupi !
» Lizzie-Ivy Eswood Stilson "
❝ ADMIN Speedy. × Tell me your dreams ♧ ❞ × Ma Célébrité : keiraHOTknightley
× Nombre de messages : 16353
× Age du perso : vingt-cinq ans.
× Job : râleuse têtue et inutile.
× Côté love : c'est flou.. you ?
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Lun 5 Nov - 0:02
R'Welkk' sur TI, mon filleul d'amour Good luck pour ta fiche & Bon jeu kwa <3
» Locklain-James O'Donaill "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞ × Ma Célébrité : Noel Fisher
× Nombre de messages : 628
× Age du perso : 22 ans
× Job : Dealer, trafiquant d'armes
× Côté love : M'emmerde pas 😏
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Lun 5 Nov - 18:06
Rewelcome
» Milo C. Randy "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞ × Ma Célébrité : Milo Ventimiglia
× Nombre de messages : 4763
× Age du perso : Né le 23 décembre 1989 à New York. Il a donc 26 ans.
× Job : Etudiant en zoologie et photographe amateur
× Côté love : Lilou, sa petite puce qui illumine sa vie depuis deux ans déjà. (a)
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Mer 7 Nov - 22:15
Re'bienvenue !
Dernière édition par Milo Randy le Jeu 8 Nov - 23:49, édité 1 fois
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Jeu 8 Nov - 13:39
Bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fiche.
» Sìthmaith Blodwyn-Géileis "
❝ Regular. × My new Life is here ❧ ❞ × Ma Célébrité : Anna blondie/ginger Torv.
× Nombre de messages : 3397
× Age du perso : Vingt-sept ans.
× Job : Destinée à devenir potiche, j'ai préféré la voix d'agent du FBI, plus appropriée à mon caractère.
× Côté love : Un certain Politicien a dérangé l'ordre établi entre mon coeur et ma raison.
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Ven 9 Nov - 13:39
Not' petit fermier
Rebienvenue ici et ramuse toi bien
(enfin pas trop
)
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 11 Nov - 23:17
Re Bienv'nu
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 18 Nov - 1:34
Avec un peu de retard, je vous dis à tous un grand merci
Et j'en profite pour signaler que ma petite fichette est terminée. Je m'excuse dès maintenant aux adminettes pour les longueurs de texte, notamment pour les histoires. Allez! Je fais un gros bisous à celle qui arrivera à bout de cette fiche!
Eh bien? Vous pensiez avoir atterris au paradis? Préparez-vous habitants de l'île! Les vacances sont bel et bien terminées.
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 18 Nov - 9:05
Re'Welcome apparemment !
~
Tu me gardes un petit lien au chaud ?
» Lizzie-Ivy Eswood Stilson "
❝ ADMIN Speedy. × Tell me your dreams ♧ ❞ × Ma Célébrité : keiraHOTknightley
× Nombre de messages : 16353
× Age du perso : vingt-cinq ans.
× Job : râleuse têtue et inutile.
× Côté love : c'est flou.. you ?
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 18 Nov - 9:12
Ah yeah c'est tout tout bon, superbe fiche, validé Puis amuse-twa biien avec c'perso trop cool, Hunty' (:
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER Dim 18 Nov - 14:57
Merci
*lui fait un bisous*
» Contenu sponsorisé "
❝ ❞
(# ) Sujet: Re: Eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe. If he hollers, let him go... ■ HUNTER
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