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(# ) Sujet: On repose tout, on retiens rien ๑ Jules Mar 14 Aoû - 19:35
identity card Jules Bathory ♦ Feat Sterling Knight;
Je m’appelle Jules. Jules Bathory. Je suis né le quatre mars mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept à New-York. J’ai donc quinze ans, ça parait logique. Avant d’arriver ici, j’étais … j’étais rien, en fait. Enfin si, j’étais écolier. Rien de bien passionnant, quoi. Pour me reconnaitre, c’est facile. Je suis celui qui a une grande cicatrice à l’épaule gauche. Souvenir du crash. Sinon, pour les petits malins qui se posent des questions, je suis hétérosexuel. Puis sinon, niveau caractère, je suis intelligent -modeste, quoi-, secret, distant, observateur, méfiant mais curieux, bricoleur, débrouillard et ordonné. Je suis également tourmenté, par le passé, par le présent, par le futur … Sinon, je suis un solitaire, on s’en doute un peu vu que je n’aime pas me mêler aux autres et que j’ai appris à me débrouiller seul, sans avoir besoin de personne. J’ai mes petites manies, comme tout le monde. Mon truc à moi, c’est de me passer la main dans les cheveux quand je réfléchis. Et, deux secondes plus tard, de me recoiffer. Réflexe stupide et contradictoire.
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• Post prédéfini [] - Scénario [X] - Inventé [] • Pourquoi ce perso/avatar ? : Parce que c’est comme ça un point c’est tout !
• J'ai recensé ma célébrité ici :
[] oui. [X] pas encore.
© Obsession
what about me • Physique : Jules est un adolescent de taille moyenne, ni trop grand ni trop petit, ni trop maigre ni trop gros. Il reste finn agile et discret. Il a le teint pâle, malgré toutes ses années passées dehors. Il est rare d’y voir un sourire se dessiner, aussi il est difficile de décrire ce-dit sourire. Ses cheveux sont blonds mais ayant une tendance à tendre vers le brun clair. Cheveux rebelles, souvent décoiffés avant d’être remis sauvagement en place …. Un front étroit, caché par une mèche encore plus rebelle que les autres cachant certaines fois ses yeux gris. Un nez … normal, quoi. Tout comme le reste de son visage. Niveau vestimentaire, il se débrouille avec ce qu’il trouve, privilégiant le pratique à la beauté. Préférant la discrétion, également, il évite les couleurs vives. (J’aime pas les descriptions physiques et le revendique !)
• Caractère : Jules n’est pas méchant, ah ça non. Il ne fera de mal à personne. Mais il n’est pas vraiment l’ado le plus gentil du monde non plus. Disons plutôt qu’il n’est ni bavard, ni vraiment porté vers les autres. Il préfère rester seul, dans son coin, solitaire. Timide, on pourrait dire, mais pas seulement. Il ne sait pas comment s’y prendre avec les autres, il ne sait ni quoi dire, ni quoi faire, alors il préfère éviter tout contact. Curieux, observateur, il aime se cacher pour observer et apprendre, sans se faire remarquer. Débrouillard, il sait s’en sortir seul, autant pour se nourrir que pour se construire un abri. Cependant, il est méfiant, tel un chat, il n’approchera que très rarement ce qu’il ne connait pas, ou bien s’en approchera en étant prêt à partir. Et si en apparence il parait calme, secret et parfaitement ordonné, en réalité, le jeune homme est un grand angoissé, tourmenté sans cesse par son passé, ce présent et sur ce que sera l’avenir. Souvent, la nuit, des cauchemars viennent le hanter, le rendant encore plus grognon et sauvageon qu’il ne l’est déjà …
• Pourquoi ai-je pris ce vol pour Tokyo ? : Mes parents étaient déjà divorcés depuis deux ans quand je suis monté dans cet avion. Ma mère habitait alors au Japon, Ariette et moi devions la rejoindre pendant les vacances. Je dis bien "devions" puisque le destin en décidera autrement. Au final, nous ne poserons jamais pied au Japon.
• Mon passé avant de prendre l'avion : « Hey ! ». Jules tourne la tête. Il était agrippé à l’échelle en cordage qui allait lui permettre d’aller faire du toboggan. Tout autour de lui, les enfants jouaient, rigolaient, ensemble. Jules, lui, était tout seul, et cela ne le dérangeait pas. Depuis toujours, il avait joué seul aux récréations, tout seul, tout simplement. Il n’aimait pas s’assoir à côté d’autres, en cours, car il ne savait pas quoi leur dire. Et voilà que ce petit garçon, tout seul lui aussi, est venu lui parler. C’était la première fois, qu’un enfant venait lui parler. Les autres, ils voulaient pas lui parler. Car lui, il ne parlait pas. Jules regarde l’autre petit garçon, mais ne lui répond pas. Non. Il descend, vite, très vite, du jeu, avant de s’en aller en courant dans les couloirs, sans regarder celui qui venait de lui parler. Il ne le trouvait pas méchant. Ah ça non. Mais il ne savait pas ce qu’il devait lui répondre, ce qu’il devait faire. Jules ne savait pas. Il vit l’autre enfant partir en courant, lui aussi. Il pleurait. A cause de lui. Jules était triste, lui aussi, car pour une fois, un enfant lui avait parlé, et lui l’avait fait pleurer … C’est pourquoi, quelques semaines plus tard, ce fut lui qui s’approcha de l’autre pour lui dire « Hey ! » un peu timidement. Le premier jour, ils ne se parlèrent presque pas. La fois d’après, ils s’apprenaient leurs prénoms. Il s’appelait Peter, et il avait son âge. Et ensuite, ce fut tout. Ils ne parlaient pas beaucoup, pas du tout, presque, mais étaient toujours ensemble, à jouer au cowboy et à l’indien, au policier et au voleur, mais c’était tout. Quand ils se parlaient, c’était pour parler d’une voiture, d’un avion. C’était tout. Jamais Jules n’a parlé de sa famille à Peter, et jamais Peter n’a parlé de la sienne à Jules. Sa famille, justement. Il était attaché à la Famille, mais pas particulièrement aux membres de cette famille. Il dira un jour « J'ai détesté mon père, cet homme faible qui se pliait sous les coups durs du destin, qui marchait la tête baissée et qui semblait croire que ses sourires suffiraient à combler toute la misère du monde. J'ai haïs ma mère, cette constante insatisfaite de la vie qui hurlait son envie de changement en enfilant une robe en soie et en buvant sa tasse de thé, devant un journal faisant la une des évènements du 11 septembre. Je n'aimais pas non plus ma sœur, cette grande perche niaise et simplette qui cherchait en moi une source de réconfort. Cette grande perche qui me souriait en me prenant dans les bras et qui chantait un air mélancolique pour couvrir le bruit de mes sanglots, les sanglots apeurés d'un enfant qui ne savait plus sur quoi son monde reposait. » Cependant, en début de l’année 2005, ses parents divorcèrent. De secret, il s’est renfermé sur lui-même, ne parlant plus avec personne, détestant son reflet dans la glace. Reflet où il voyait un garçon faible, lâche et vulnérable. Il se détestait autant qu’il avait détester sa famille avant le divorce. Sa mère est partie au Japon, il s’est senti abandonné, trahi aussi. Dans sa tête, déjà, l’envie de changer l’habitait. Mais à New-York, il n’y arriverait jamais ….
• Vie après le crash : A l’arrivée sur l’île, Jules était seul, dans un arbre. Cela faisait un peu dessin animé, de le voir ainsi en équilibre au-dessus du sol. Seulement, dans les dessins animés, le personnage n’est pas blessé. Lui, si. Malgré tous ses appels à l’aide, tous ses appels au secours, personne n’est venu. Dès qu’il bougeait, il avait mal. Mais quand il ne bougeait pas, son épaule lançait, la douleur pulsait. Et il fallait dire qu’être ainsi, la tête à moitié en bas, accroché à des branches, n’était pas la meilleure solution. Aussi, persuadé d’être seul sur l’île, seul survivant, il s’est obligé à descendre, malgré la douleur. Deux sentiments contradictoires l’occupaient : d’un côté, il n’était qu’un enfant, comment survivre seul ? Il eu l’envie de se laisser abattre, mais cela ne dura pas longtemps. Pourquoi ne pas profiter de cette île pour changer, grandir, devenir celui qu’il n’avait jamais pu être ? Aussi, il releva la tête et appris à se débrouiller seul, à chercher à manger, se protéger des serpents, insectes et autres bestioles peuplant cette île. Une survie miraculeuse, dont il gardera à jamais une grosse cicatrice au bras gauche, sa blessure n’ayant pas été nettoyée et soignée dans les règles de l’art. Il apprit cependant qu’il n’était pas seul. Il a croisé d’autres survivants, un jour. Ce jour-là, c’était la seconde fois qu’il sortait de sa petite cachette, il les avait entendu parler, mais n’était pas allé à leur rencontre, se cachant à leur approcha. Cependant, il savait que ces inconnus ne le jugerait pas, hormis à sa capacité à survivre, ce qu’il avait fait remarquablement bien. Inconnus … Jusqu’à quel point ? Ariette, sa sœur, était aussi dans l’avion, peut-être avait-elle survécu … Mais il ne voulait pas la chercher, il ne le pouvait pas. Mais pourtant, de nombreuses nuits, sa sœur hante ses rêves. « Je la croise derrière un buisson, et elle semble vouloir me reprocher de ne pas avoir chercher à la retrouver … ». Mais il ne croit pas à sa survie, sinon, elle, elle l’aurait cherché, et l’aurait retrouvé …
► Love : Quand je suis arrivé sur l'île, j'avais 10 ans. Vous pensez qu'à cet âge-là, on a des vraies amoureuses ? Et depuis l'île, je me débrouille seul, et j'évitais les autres naufragés ... Bref, vous avez compris, champ vide.
► Ex : Se référer au point précédent.
► Friends : Idem.
► Family : Ma soeur, Ariette, était également dans l'avion. Mais depuis notre arrivée sur l'île, je ne l'ai jamais vu, elle est surement morte. Aussi, j'essaye de ne pas trop penser à elle ...
► Hate : Pour le moment, ça va ^^
behind the picture • Prénom/Pseudo : Marie le Sushi … Aria, quoi.
• Age : 15 ans !
• Pays : Alsace, cinquième édition.
• Fréquence de connexion [../7] : Tous les jours ♥
• Niveau moyen en Rp ? 15 /2o
Spoiler: Comment elle avait fait pour arriver là ? C’était une excellente question à laquelle même le plus doué des devins n’aurait pu répondre, sérieusement. Une baguette à la main, penchée au-dessus du comptoir pour apercevoir le mioche qui lui servait de client, Lydia se demandait qu’elle mouche l’avait piqué lorsqu’elle avait pris la décision, quelques mois auparavant, de répondre à cette petite annonce. Vendeuse en boulangerie, ça peut paraitre sympathique, surtout quand on sait qu’il est toujours possible de chaparder quelques petites pâtisseries. Et puis, ça fait toujours un peu d’argent, c’est surtout cela qui avait poussé la jeune fille à envoyer son CV, lequel s’étant révélé être assez vide. Mais il avait apparemment convenu au patron, qui l’avait rappelé dans la semaine pour lui dire qu’il l’attendait le lendemain, à six heures tapantes. Six heures ! Ca faisait déjà des semaines qu’elle se levait à quatre heures afin de prendre la seule navette de train daignant relier son village paumé à son lieu de travail. Du moins, pour arriver à l’heure. C’est ainsi que, ce jour-ci, après avoir conversé quelques minutes avec un gamin qui ne savait même pas compter sa monnaie pour payer sa baguette « bien cuite, maman a dit », Lydia s’était écroulée contre le mur, espérant prendre quelques minutes de repos avant l’arrivée d’une dizaine de clients tout aussi ennuyeux que désespérants. Son vœu, son souhait, son espoir, bref, elle ne fut pas exaucée. Déjà, le petit carillon indiqua l’ouverture de la porte, ce qui, dans l’esprit de la jeune fille, était synonyme de consommateur. Elle se redressa, soupirant sans réserve. Et tant pis pour le sourire et la bonne humeur ! A celui-ci, elle lui balancera ses baguettes, et lui rendra sa monnaie sans aucune gentillesse. A vrai dire, elle ne pensa même pas à lui dire bonjour. Parce qu’en levant la tête, la première chose qu’elle remarqua du client, ce fut son regard. Rivé sur sa poitrine. A croire qu’il ne venait pas pour acheter du pain, mais pour mater les vendeuses. Non mais ça ne se fait pas, ça. Elle était là pour vendre, déjà que ça ne l’enchantait pas, elle n’allait pas se laisser rebiquer par des vieux pervers ! Cependant, quelque chose la retint d’aller le jeter dehors à coups de pieds dans les fesses. Le patron, qui venait ramener une nouvelle fournée de baguettes. Soudain d’une gentillesse et d’une politesse exquise et forcée, la jeune fille se tourna vers le nouveau client, tachant de garder une voix un minimum neutre. Et pas hostile. « Bonjour monsieur, bienvenue dans la boulangerie du Soleil ! -Quel nom stupide- Puis-je vous proposer la nouveauté de la maison, la baguette bio !? ». Elle en faisait trop, et c’était volontaire. Satisfait, le patron retourna à son pétrin, tandis que sa jeune employée se retenait de ne pas mettre dehors cet imbécile de client qui ne répondait pas à sa question, tout occupé qu’il était à admirer sa poitrine. Tapotant du doigt sur le comptoir, Lydia se sentait prête à perdre patience. Elle n’avait pas que cela à faire, figurez-vous ! Elle avait envie de gouter aux petits fours, là-bas, ils semblaient vraiment exquis. Plus exquis que le client, surtout, qui commençait sérieusement à agacer la jeune fille. Bon, il se décidait, où il attendait qu’elle lui fourre un pain dans la tronche ? Soudain, enfin, il prit la parole. « Hum … Mademoiselle, vous n’avez jamais songé à devenir mannequin ? ». Grand blanc. Grand silence. Grand vide. Grand remue-ménage intérieur dans l’esprit de la jeune fille, qui avait un peu de mal à comprendre ce que lui disait le client, le monsieur, le regard fixé sur sa poitrine. Sentant sans doute qu’elle avait du mal à assimiler la question, il continua. « Allons au but. Mademoiselle, je cherchais justement un mannequin pour mon agence … Et vous seriez parfaite … ». Toujours aucune réaction de la part de Lydia. Elle réfléchit, et peu à peu, les paroles de l’homme se frayent un chemin dans son esprit, jusqu’au moment où la signification des mots éclate dans son cerveau. Elle avait enfin compris la question sous-entendue. On avance, on avance. Un jour, peut-être, elle répondra. Pour le moment, elle pense. Elle repense à son enfance. A ses défilés devant ses parents, qui s’extasiaient devant cette gamine qui venait de dévaliser l’armoire de sa mère, déchirant tous les vêtements pour en faire une tenue qu’elle jugeait extraordinaire … Et aujourd’hui, son rêve de gamine, ce qui avait hanté ses rêves depuis toujours, bien qu’elle ne l’avoue plus maintenant, aujourd’hui, on lui proposait de réaliser son souhait de toujours ! C’était tellement inattendu qu’elle ne sut que répondre. En soit, oui, bien sûr, elle veut bien. Mais … mais elle ne savait pas. Elle était complétement … sous le choc. Dire qu’il y a avait quelques minutes encore, elle désespérait de devoir vendre du pain jusqu’à la fin de ses jours ! Elle releva la tête. L’homme attendait, au moins, il était patient. Instinctivement, ses réflexes de serveuse reprirent le dessus. Ne pas faire attendre le client, bon sang, Lydia ! Se tapant mentalement dessus, elle déclara, peut-être un peu trop vite, peut-être un peu trop fort, peut-être un peu trop tout. « Attendez, attendez, j’ai pas tout suivi … Vous pouvez répéter s’il vous plait ? ». Ok, il allait la prendre pour une imbécile. Mais au moins, ça lui donnait le temps de réfléchir. Parce que là, elle était prise au dépourvue. Elle s’attendait encore plus à mourir en avalant une pâtisserie qu’à ça !
• Ton opinion sur le forum : Juste merveilleux. Un petit paradis sur le net. J’aime ce forum, je l’aime, je l’aime, je l’aime ♥
TI, veux-tu m’épousseeeer ? /MUR/
• Comment as-tu connu le forum : Hum … Bah en fait, je crois que c’est à cause de mon ordi. Si si, je vous assure. Quand j’allume internet, il me met tous les jours ce forum en premier …
• Un double compte ? Si oui, qui ? Laïla, Israël and Kyliann. Anciennement Apolline, mais elle s'ets transformée en Jules, c'est dingue, hein ?
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? Je m’auto-parraine !
• Mot de passe du règlement : Spoiler: This could really be a good life … (je le connais par Coeur, haha !)
« If you're still bleeding, you're the lucky one. »