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Olympe Talyo Calypso-Sinn
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❝ Regular. × My new Life is here ❧ ❞
a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak 1469055842-sigmvill
× Nombre de messages : 950 × Age du perso : 30 ans. × Côté love : love? a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak Tumblr_o0uxvwjNJm1v4z0jxo1_400


a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak Vide
Message(#) Sujet: a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak EmptyDim 10 Jan - 19:01

❝ Alys Kentucky Rhose-Materson ❞ Feat Kat Dennings ;
depuis que j'suis gosse, on m'appelle Lili, ou Lys par sa soeur.. ✕ j'ai déjà 25 piges ✕ je suis née le 5 avril 1990 dans un endroit nommé New-York ✕ j'ai déjà été Dealeuse, tueuse à gages.. ✕ actuellement je suis de ceux qui sèment la terreur sur leur passage ✕ dans la vie d'tous les jours, on me décrit comme perspicace, téméraire et sûre de moi , mais aussi très agressive, versatile et cruelle ✕ j'aime par-dessus tout les lames et le sang✕ je déteste encore plus l'ignorance et l'inconscience ✕ personne ne le sait, mais j'ai implanté un champ de beuh sur l'île ✕ je me distingue par mes cheveux blonds et souvent emmêlés, et cette lueur de démence dans mes yeux ✕ j'avoue, mon orientation sexuelle est plutôt hétéro ✕ puis en c'moment t'façon j'suis en couple avec Karl.✕ vous me trouverez dans la team des SIGMA , car : j'aime la vue et le goût du sang. J'aime les cris de mes victimes. J'aime la torture. J'aime la violence. J'aime me sentir puissante. J'aime être considérée comme invicible. ✕ et je porte aussi le rang des Villains parce que : je suis une hostile dans l'âme!

    ©️ by Autumn Wind


alys alys hisse moi en haut de la liste. alys comme l’amour en libre service. alys ne me fais pas descendre. alys alys hisse moi en haut de la liste. alys n’oublie pas je t’en supplice. alys j’sais plus à quoi m’attendre. défendre alys de dégommer tous ceux qui bougent, avec ses chaussures blanches à points rouges. défendre alys d’utiliser le zip de ses robes, comme un jeu de massacre à la mode. défendre alys contre le reste du monde, contre le reste du monde


CHAPTER ONE ; “ not until we are lost do we begin to understand ourselves.”

« va te faire foutre ! » crie-t-il. « C'est ça, c'est ça.. pour que tu te sentes moins coupable de fourrer tout ce qui passe, hein ? » Il la regarde furieusement. Elle n'a pas tort. Et apparemment elle a touché la corde sensible. « C'est ça Elliott ? Tu veux que je couche aussi à droite à gauche, comme ça tu passeras pas pour le salaud de service, hein ? » il s'approche d'elle. Elle pense sincèrement qu'il va lever la main sur elle. Non il n'en fait rien. Mais il se rapproche juste assez pour la dominer de toute sa hauteur. « NON ! T'es à moi ! » Elle rit nerveusement. « Je suis à toi ? » Elle pointe un doigt accusateur sur sa poitrine. « JE SUIS A TOI !? » Elle avance d'un pas, pas le moins du monde impressionnée par sa grande taille. Ils sont déjà passés par là. Plusieurs fois, déjà. « Tu te fous de ma gueule, c'est ça, hein ? T'as cru que je t'appartenais ? Que j'étais ta chose ? Nan mais tu veux rire !? » Il lâche un grondement de colère et se détourne de sa femme. Elle avait vraiment un caractère impossible ! « donc monsieur couche à droite à gauche, et en plus, monsieur a besoin de sa femme trophée, pure et toujours tirée à quatre épingle ! » elle lance ses bras en l'air et les agites furieusement. « tu es un véritable porc, Elliott ! » Elle l'attrape par le bras pour qu'il lui fasse à nouveau face. « regarde-moi quand je te parle, espèce d'enfoiré ! » Il lui hurle alors ; « ne me parle pas sur ce ton ! » elle fulmine. « je te parlerai sur ce ton tant que tu continueras à baiser toutes ces petites minettes, Nelson ! » elle prononce son véritable prénom avec mépris. Elle l'aimait avant. Et lui aussi l'aimait. Mais ça c'était avant. Avant qu'elle n'atteigne l'âge fatidique de trente cinq ans, et que son corps ne soit déformé par la grossesse des deux petites jumelles qui dormaient paisiblement à l'étage. Enfin.. à présent elles devaient certainement être réveillées. « Tu m'as abandonné pour de l'argent, Gladys, pour de l'argent ! » Elle a un petit rictus mauvais. « Ne tournes pas les choses comme ça t'arrange, Nels.. ça ne s'est pas passé comme ça et tu le sais très bien ! » elle lui tourne le dos et s'appuie à la fenêtre. Elle soupire. « j'étais prête à tout abandonner pour toi. Tu te souviens de ça, n'est-ce pas ? C'est toi.. c'est toi qui m'a dit de rentrer, de ne pas tourner le dos à la vie qui m'attendait. Tu m'as dit.. » elle soupire. À quoi bon ? Il le sait aussi bien qu'elle tout ça. Il était là aussi.. C'est bien lui qui les a prononcés, ces mots, autrefois. « tu m'as dit que tu me retrouverai. Tu m'as dit que tu ferais ce qu'il faudrait pour me mériter aux yeux de ma mère.. » Ses yeux sont tout embués quand elle repense à cette époque. Cette époque où il étaient heureux ensemble.. Il se sent coupable. Il sait qu'il est en faute. Il ne l'admettra jamais devant elle, mais il le sait. Et il ne peut s'empêcher de se trouver des excuses. À quoi allait ressembler leur vie, maintenant ? Tout est fichu. Tout est ruiné. Ils ne seront plus jamais heureux ensemble. Mais que faire ? Ils sont parents de ces deux petites filles adorables. Un divorce n'est pas envisageable. Ils se disputeraient la garde des fillettes. À moins que chacun en prenne une, point. Non quelle horreur ! Jamais ils ne pourraient leur faire ça. Ils n'avaient plus qu'à cohabiter et vivre leur vie chacun de leur côté. Mais elle est tellement impossible à vivre, et lui si orgueilleux ! « je t'aimais Gladys. Je t'aimais sincèrement. » Elle pose son front sur la vitre froide et son souffle y dépose une couche de buée. « oui.. je sais. Et je t'aimais aussi. Mais c'est fini Elliott. C'est terminé. » Elle se retourne vers lui droite et fière, rigide comme elle sait l'être. « va fourrer qui tu veux. Je ne veux plus en entendre parler. A partir de ce soir, tu iras dans l'autre chambre. Je ne veux plus de toi dans mon lit. » il soupire. Il veut protester. Quelque part, il voudrait recoller les morceaux, faire quelque chose des pots cassés, mais il sait que ça ne sert à rien, alors il la laisse quitter la pièce sans rien dire.


CHAPTER TWO ; “ money cannot heal ruptured relationships, or build meaning into a life that has none.”

Ton papa et ta maman ils sont riches. Ça tu l'as compris parce qu'ils te font plein de cadeaux. À toi, et à ta sœur Hilary. D'ailleurs maman elle dit que Hilary c'est ta petite sœur et que tu dois la protéger parce que c'est le rôle des grands, mais tu comprends pas bien, parce que toi et Hilary vous étiez dans le ventre de ta maman en même temps et que vous êtes nées le même jour.. Mais bon, ça on s'en fiche, parce que de toutes manières Hilary elle est trop forte et qu'elle a pas besoin de toi. Puis aujourd'hui tu as eu plein plein de nouvelles choses. Ta maman elle t'a offert plein de vêtements, et plein de trucs trop biens. Et ton papa il t'a ramené un petit chat tout noir. Celui de Hilou il est tout blanc, il est trop mignon aussi, mais tu préfères le tien, parce que c'est ton papa qui l'a choisi, et que il est plus beau le tien de toutes manières. Mais ce que tu préfères c'est la robe que ta maman elle t'a ramenée. Elle a dit qu'elle était unique au monde, et qu'aucune autre petite fille ne pouvait avoir la même parce qu'elle l'avait commandée exprès pour toi. C'est trop bien, ça ! Ta maman elle a aussi dit que par contre fallait pas l'abîmer, parce qu'elle avait coûté quand même cher.. Alors tu lui as promis de faire attention. Ton papa et ta maman ils sont plus mieux que les autres.

« chut ! » lances-tu à Hilary. « tais-toi ! Elle va nous trouver » Hilary plaque ses deux mains sur sa bouche, et rigole dedans sans faire de bruit. Elle est toi vous vous êtes cachées parce que Sasha vous cherche pour vous donner le truc beurk qu'elle vous donne tous les matins. De l'huile 'des fois t'es mouru', ou tu sais pas trop quoi. Tout ce que tu sais c'est que c'est pas bon, et t'as pas envie de boire ça. En plus elle vous en donne trois cuillères ! C'est trop beaucoup pour toi ! Ça te donne envie de vomir ce truc. C'est vraiment vraiment dégoûtant. Alors tu as entraîner Hilary avec toi, et vous vous êtes cachées dans le placard à manteaux. Il est bien ce placard parce que quand vous allez tout au fond, on vous voit pas si on l'ouvre. Du coup Sasha elle vous cherche partout, et c'est rigolo. Il y a que maman qui sait ou c'est votre cachette secrète. Mais c'est parce que maman elle sait bien garder les secrets. Même qu'elle l'a pas dit à Sasha. Du coup, toi et Hilary, vous vous cachez et vous entendez quand Sasha elle vous appelle partout, et qu'elle ouvre tous les placards de toute la maison, et même le vôtre, sauf qu'elle vous trouve pas. Mais Hilary elle fait beaucoup trop de bruit quand elle rigole. Un jour elle va vous faire repérer. Et faut pas se faire repérer dans la cachette secrète, sinon ce sera pas une cachette secrète. Puis tu l'aimes bien Sasha, mais des fois tu aimerais bien que ce soit ta maman ou ton papa qui s'occupe de toi pour de bon. Parce que papa et maman ils sont pas souvent là. Ils rentrent tout le temps tard le soir et ils partent quand vous vous dormez encore. Donc vous passez pas beaucoup de temps avec eux. Et puis même quand ils sont là, ils sont jamais là en même temps, et ça c'est trop nul, parce que du coup, beh vous faîtes jamais rien tous les quatre. Alors ouais, papa et maman ils vous font plein de cadeaux, mais le plus beau cadeau pour toi, ce serait qu'ils soient un peu avec vous longtemps pour changer.


CHAPTER THREE ; “ i think that the good and the evil are only separated by the mean things that could've been kept unsaid.”

« Eh ! T'es méchante, là Lilys. T'as pas le droit de dire ça ! En plus c'est même pas vrai ! » Tu la regardes méchamment. Elle l'a bien cherché. Enfin, pas vraiment, tu lui as dit ça un peu gratuitement, mais c'est tant pis. Tu avais besoin de dire quelque chose pour te moquer. C'est comme ça. Maman elle dit que ceux qui font pas bien, ils méritent pas qu'on soit gentils avec eux. Et Hilary, pour le coup, elle s'est manquée. « Bah quoi, t'as bien la même chose à Camille l'autre jour ! » Hilary mets ses petits poings sur ses hanches, comme maman quand elle est fâchée. Sauf qu'Hilary ne te fais pas peur. Maman, oui, un peu. Des fois. « oui ! Mais moi je suis ta sœur ! T'as pas le droit de me dire ça ! » Tu lui tires allègrement la langue. « Je te dis ce que je veux, d'abord ! » Elle te regarde, et peu à peu tu constates qu'elle risque de se mettre à pleurer. Tu n'aimes pas la voir pleurer. Et puis maman dit qu'il faut la protéger, pas la faire pleurer. « t'es méchante.. » Tu la regardes. Tu lèves le menton. Tu ne t'abaisseras pas à lui faire des excuses. Les excuses, c'est pour les faibles. « Mais c'est moi la plus grande, donc c'est moi qui ai raison ! » Lui lances-tu sournoisement, tant qu'à faire, autant la pousser jusqu'au bout.. « mais maman elle a dit que tu devais veiller sur moi. T'as pas le droit de me dire des trucs méchants comme ça ! » « gnagnagna ! Va pleurer plus loin. Il y a que les mauviettes qui pleurent, d'abord ! » Tu as réussi. Elle pleure. Elle pleure pour de bon. Elle s'en va en courant. Et là, tu te sens bête. Pire que ça. Tu n'es pas fière de toi. Tu te sens honteuse. Tu n'avais pas le droit de lui dire ça.. Hilary a raison. Tu n'aurais pas du dire ces choses méchantes à ta propre sœur. Depuis que vous êtes toutes petites vous partagez tout. Maintenant tu vas faire quoi ? Et si elle ne voulait plus te parler ? Plus jamais jamais jamais ? Alors tu vas t'asseoir en boule derrière le canapé. Et si tu l'avais blessée pour de bon cette fois-ci ?


CHAPTER FOUR ; “ the most overwhelming key to a child's success is the positive involvement of parents.”

« m'maaaan.. pourquoi t'es toujours sur mon dos, j'sais ce que j'ai à faire ! C'est moi qui vais en cours, nan ? » Ta mère regarde par dessus ton épaule ce que tu peux bien être en train d'écrire sur ta feuille. « m'maaaan ! Laisse moi tranquille ! J'peux pas travailler normalement si t'es penchée par dessus mon épaule ! » Elle se relève mais continue de lire chaque mot que tu traces de la pointe de ton stylo. « m'maaan, vas-y tu saoules, là ! » « Alys ! Ne me parle pas sur ce ton ! Une jeune fille bien élevée n'est pas sensée utiliser ce genre de vocabulaire ! » Tu soupires en levant les yeux au ciel. Heureusement qu'elle ne te vois pas. « ouais ouais je sais.. » « jeune fille ! » Tu pousses un long soupir.. « m'maaan, si tu veux que je travailles, laisse-moi tranquille !! » Elle pose ses mains sur ses hanches comme chaque fois qu'elle est sur le point de perde patience. Elle ne dit rien, mais son regard parle suffisamment pour que tu comprennes le message. « Pourquoi tu ne vas pas embêter Hilary, pour changer ? » Ses yeux s'obscurcissent et lorsqu'elle prend la parole son ton est dur et sans appel. « Ta sœur n'a pas tes capacités. Elle ne sera jamais première, toi, si. » Tu avales ta salive. Tu connaissais plus ou moins l'opinion de ta mère à ce sujet, mais elle ne te l'avait jamais exprimé si clairement, et tu n'es pas de son avis. « c'est vache de dire ça, m'man.. » Elle relève le menton droite et fière, comme chaque fois qu'elle sait qu'elle n'a pas vraiment raison. « peut-être.. mais c'est surtout la vérité. » Puis elle quitte la pièce, te laissant à ton devoir. Tu joues avec ton stylo en fixant le vide. Ta mère a complètement tort. Ta sœur a deux fois tes capacités intellectuelle. À ton avis, c'est une surdouée, mais elle se laisse aller car elle s'ennuie. Elle s'ennuie en cours car tout lui semble si simple. Tu aimerais avoir son esprit de déduction, sa facilité à s'exprimer, et son caractère doux et tempéré. Tu aimerais parfois que ta mère s'intéresse un peu plus à elle, car elle le mérite. Elle le mérite largement, et bien plus que toi. Tu repousses ton cahier, bien décidée à ne pas terminer ce devoir à la noix. Tu empiles tes affaires et les fourres sans précaution dans ton sac de cours. Elle va voir ce qu'elle va voir. Ca fait trois ans qu'elle te pousse à faire ton maximum et qu'elle ne prend aucun intérêt à ce que fait Hilary qui pourtant obtient souvent de meilleures notes. Mais non, pas un regard, pas un mot gentil. Tu ne comprends pas pourquoi.. Aucune tendresse envers ta sœur depuis que vous êtes entrées au lycée. Quelle hypocrite cette femme ! Tu balances ton sac sur l'épaule et montes le ranger dans votre chambre. En redescendant tu rejoins Hilary et ton père dans la salle à manger. Tu entoures les épaules de ton père, et l'étreint avec douceur. Puis tu t'assieds à côté de ta sœur. « Tu veux qu'on sorte ce soir ? » Tu lui adresses un petit sourire malicieux. « Alys.. tu n'as plus de devoirs à faire ? » demande ton père, d'un ton accusateur, mais néanmoins tendre. Ton père est toujours affectueux. Il se fâche rarement contre vous. « J'ai fini ! » mens-tu avec aplomb. « Bon.. dans ce cas, je n'ai rien à dire.. tu peux sortir. » répond-il tout de même un peu suspicieux. Tu te tournes vers Hilary qui soupire en te montrant sa pile de devoirs. « J'en ai encore pour un moment je pense.. demain ? » Tu la regardes avec insistance. « sérieusement, H. tu devrais t'aérer un peu l'esprit de temps en temps. Tu sors jamais.. » Tu te lèves. « fais comme tu veux ! Demain tu viendras avec moi, devoirs terminés ou non ! » Tu lui lances un petit sourire espiègle avant de sortir de la salle à manger. Tu es contente que comme d'habitude votre père ne soit pas du même avis que ta mère. Hilary a besoin de son affection et de son attention pour compenser le dédain dont votre mère fait preuve à son égard.

CHAPTER FIVE ; “ deep into that darkness peering, long i stood there, wondering, fearing, doubting.”

Ta tête tourne. Tu ne sais plus trop où tu es. Tout est flou. Tu ne danses plus. Tu ne sautes plus. Tu tangues dangereusement. Tu agites les bras. Tu n'es plus consciente de tes mouvements. Tu as l'impression d'être une enfant. Tu renverses son verre sur ton t-shirt. Tu fronces les sourcils. Tu te souviens. Ce mec. Tu lui as vendu de ta came. Tu en as pris avec lui. Et l'autre à côté. Elle est venue quémander. Tu as échangé une pilule contre un verre. Ils se sont retrouvés à te payer quelques tournées. Tu as beaucoup bu. Et pris pas mal de trucs. Méthamphetamine. Cocaïne. Kétamine. Mescaline. MD. Celui-là à droite a essayé de t'attirer vers les toilettes mais tu as refusé. Il a insisté. Tu as saisi ta chaussure. Tu lui as donné un coup de talon haut dans les côtes. Il t'a lâchée. Tu es repartie danser. Cet homme accoudé au comptoir. Tu le reconnais. Tu ne sais plus d'où. Mais tu le connais. Il te met mal à l'aise. Tu sais pertinemment que même si tu ne le resitues pas, tu n'aimes pas ce type. Tu te sens mal. Tout à coup, la musique t'assourdit. Ce lieu, t'étouffe. Tu as besoin d'air. Il fait trop chaud ici. Tu te tiens un peu aux gens autour de toi pour te maintenir droite. Et tu avances maladroitement vers la porte de sortie. Comme vers une échappatoire. Ton ultime moyen de survie. Tu es aveuglée par les flashs des projecteurs et des lasers. Cette ambiance t'oppresse tout à coup. Tu ressens le besoin urgent de sortir. Tu veux seulement sortir de là. Seulement sortir.. Tu appuies de tout ton poids sur le battant de la porte actionnant à répétition la poignée jusqu'à ce qu'elle fonctionne, et enfin! elle cède. La porte s'ouvre, te déséquilibrant et t'emmenant avec elle. Tu déboules dans la rue. Tu ressens une vague de fraîcheur. L'air frai a soudain envahi tes poumons et tu le sens parcourir l'intérieur de ton corps. Tu te sens sur un petit nuage, la musique est moindre et les lumières se sont arrêtées de crépiter. Tu récupères peu à peu ta lucidité, à mesure que la porte se ferme derrière toi. Tu te calmes peu à peu et reprends ton souffle. Tellement heureuse de sentir le frai coller à la peau de ton visage, de tes jambes nues, et de te trouver dans un endroit bien moins frénétique, où aucune musique électro ne balance des sons saturés à travers de gros hauts-parleurs. Tu te sens mieux. Tu ouvres grands les bras et tournes sur toi-même. Sauf que ton état d'ébriété est toujours présent, et avec tous les autres produits que tu as pu prendre, tu n'as plus vraiment un trés bon sens de l'équilibre, de plus tes talons de quinze centimètres sont loin de t'aider à tenir debout. Tu t'écroules sur le sol, te rattrapant sur les paumes de tes mains, et alors que tu essayes de te relever, tu sens que tu n'en as pas vraiment la force, et te penches plutôt en avant afin de vomir le peu de choses qui sont dans ton estomac. « beurk.. » t'exclames-tu. Tu te relèves, tant bien que mal, chancelante.. Un gars qui se trouvait là te tend un mouchoir en papier. « merci, mec.. » lui dis-tu en t'essuyant la bouche. « Tu te sentirais de me rouler un joint ? » alliant le geste à la parole, tu enfonces ta main dans ton soutient-gorge et en ressort un pochon, du tabac et des feuilles. Il te regarde avec un sourire amusé et acquiesce. « Tu voudrais venir avec nous ? On a un after en ville tout à l'heure » te demande-t-il. « Nan.. c'est gentil, mais je crois qu'il vaut mieux que je rentre chez moi.. j'vais aller m'trouver un taxi. Une prochaine fois peut-être ! » Une fois le joint roulé tu remets ton nécessaire à sa place et lui empruntes du feu avant de te diriger titubante vers le bout de la ruelle, en direction d'une rue plus fréquentée. Tu fais signe au premier taxi qui passe et lui donnes ton adresse. « Eh bien ! Vous vous rendez dans les quartiers chics ! » Tu lui lances un regard furibond, mais tu admets que tu n'as pas vraiment la tête de la fille qui habite la-bas.. Une fois en bas de l'immeuble tu fouilles partout, mais es incapable de trouver de quoi payer la course.. « merde.. attendez, j'appelle ma sœur elle va descendre avec de l'argent.. » Tu pianotes rapidement sur ton téléphone, et pries de toutes tes forces pour qu'Hilary décroche. « Allô, Alys ? Tout va bien ? » toute heureuse d'entendre sa voix, tu ne fais même pas attention à son ton inquiet. « Hiiiiil' ! Tu m'as manqué ce soir ! Je suis en bas, et... » elle te coupe. « laisse-moi deviner.. Soit tu as perdu tes clefs, soit tu n'as plus d'argent pour le taxi.. » Tu éclates de rire en trébuchant à moitié sur le bitume. « Aaah ! T'es trop forte ! Tu peux descendre avec.. » tu places le téléphone contre ton sein le temps de t'adresser au chauffeur. « je vous dois combien ? » tu récupères le téléphone contre ta joue ; « vingt-trois dollars ? » Ta sœur soupire et raccroche. Mais quelques minutes plus tard, elle descend en pyjama, règle la course au chauffeur et s'excuse de ton comportement. Puis elle prend ton bras et te porte à moitié jusqu'à votre étage, pendant que tu lui racontes bruyamment ta soirée. « tais-toi, maintenant.. » te dit-elle. Tu la regardes avec de grands yeux, et presse un doigt sur tes lèvres.. « ouais chuuuut ! » puis tu t'esclaffes. « excuses-moi. » puis vous montez laborieusement jusqu'à votre chambre ou elle te met en pyjama et te couche. « t'es trop bonne avec moi Hil'.. T'es vraiment trop gentille ! » Puis tu glisses aussitôt dans le sommeil, trop exténuée pour ajouter quoique ce soit.

CHAPTER SIX ; “ darkness cannot drive out darkness; only light can do that. Hate cannot drive out hate...”

« Non ! Vous pouvez pas lui faire ça ! » protestes-tu face à tes parents. Tu te places en bas de l'escalier pour leur en bloquer l'accès. Ils ne monteront pas dans votre chambre. « Vous pouvez pas la mettre dans un hôpital ! Elle ne mérite pas une chose pareille ! C'est juste une mauvais passe ! » Tu écartes les bras pour leur montrer que tu ne céderas pas, et que tu resteras là tant qu'ils n'auront pas changé d'avis. « Alys pousse-toi de là ! » ordonne ta mère d'un ton ferme. « NON ! Je ne me pousserais pas ! Vous allez l'emmener ! Vous pouvez pas nous faire ça ! Je peux pas vivre sans elle ! Vous l'emmènerez pas là-bas ! » « Alys.. » mais ta mère l'empêcher de poursuivre, elle s'approche de toi, saisit un de tes poignets et te tire vers elle, avant de te filer une gifle qui te souffle et te rend muette. Elle n'avait jamais osé lever la main sur toi. Pas une fois malgré toutes les conneries que tu avais pu faire. Alors tu restes là, muette, sous le choc. Ton père en a profité pour monter, et après quelques instants seulement tu l'entends crier à l'étage qu'il faut appeler une ambulance. Apeurée, effrayée, tu montes l'escalier quatre à quatre tandis que ta main empoigne le combiné du téléphone, et te suis en composant le 911. Tu entres dans la chambre, mais n'y vois personne.. Tu te tournes alors vers la lumière provenant de la salle de bain, et le spectacle sous tes yeux te fait horreur. « Hilary ! » cries-tu désespérée. Tu l'arraches à l'étreinte de ton père et la serre contre ton cœur. « Non, Hil', ma vie.. me fais pas ça.. m'abandonnes pas. T'as pas l'droit.. » Tu pleures désormais à chaude larmes tandis que ton père applique quelque chose pour faire pression sur chacun de tes poignets, et que ta mère bégaye au téléphone tentant d'expliquer ce qui se passe sous ses yeux. Tu secoues la tête de ta sœur, lui files quelques petites tapes. « H. ouvre les yeux, j't'en supplie, dis-moi que t'es encore en vie. Hilou, j't'en prie accroche-toi. Je te laisserai pas mourir, j'te laisserai jamais mourir, reste avec moiii.. » Tu pleures dans ses cheveux, tu serres son corps inanimé contre ta poitrine, tu t'accroches à elle désespérément. « reste avec moi, hil', s'il te plaît.. » Tu la berces en la serrant plus fort encore contre ton cœur « reste.. reste.. s'il te plait.. » autour de vous plus rien n'existe. Plus rien, que son corps contre le tien et son sang dans lequel tu patauges sans vraiment y faire attention. Puis les secours arrivent. Mais tu ne peux pas la lâcher. Tu ne peux pas la laisser partir. Alors lorsqu'ils demandent si quelqu'un peut l'accompagner, tu sautes sur l'occasion et montes à l'arrière de la camionnette sans même attendre une réponse de la part de tes parents. Ils vous rejoindront à l'hôpital. Toi, tu ne peux pas la quitter. Jamais..

Tu sens un mouvement dans ton sommeil, alors tu ouvres vaguement les yeux. Tu es fatiguée, tu as trop veillé. Et en plus, tu commences à être en manque. Mais tu ne pouvais pas quitter cette chambre avant de savoir qu'elle allait bien. Alors tu t'es endormie à côté d'elle. Dans son lit. Tu entends un vague toussotement, et te réveilles brusquement. Tu te relèves et observes son visage pâle. Mais tu retrouves ses yeux ouverts. « Hil' ! » Tu t'allonges à nouveau contre elle, et l'étreins de toutes tes forces. Elle est enfin réveillée. Mais tu soupires. Même si c'est une bonne nouvelle, maintenant tu sais que vous n'allez plus avoir le choix.. Ils vont l'interner.. Et le pire, c'est que tu ne sais pas pour combien de temps, ni même si tu pourras aller la voir.. « Ne me refais plus jamais une peur pareille ! » lui reproches-tu d'une voix sourdes. Puis tu caresses ses cheveux et murmures à son oreille ; « dors petite sœur. Tu vas en avoir besoin pour reprendre des forces. »

CHAPTER SEVEN ; “ i have moments of anger and protest. sometimes i've been closer to her for that reason.”

Tu déposes le dernier carton sur le sol de votre appartement. Enfin libres ! Toi et Hilary avez enfin emménagé ensemble. Certes, c'est votre père qui a payé pour l'appart, mais il est à vos noms. Et enfin, vous allez pouvoir vivre votre vie, sans avoir à vous préoccuper de ce que peuvent bien penser vos parents. Ta mère vous a presque chassées de la maison refusant de s'éterniser en au revoir. Mais votre père vous a aidées à tout porter, il vous a même accompagner faire les magasins ces derniers jours pour pouvoir choisir avec vous le mobilier de votre nouveau chez vous. Il est inquiet, tu le sens. Depuis qu'Hilary est sortie de l'hôpital, il la regarde sans arrêt du coin de l'oeil, guettant la prochaine rechute. Mais le médecin a pourtant été clair. Tant qu'elle prendra ses cachets, elle n'aura plus de sautes d'humeur. 'Ouais..' penses-tu avec amertume.. 'elle ne ressent plus rien du tout..' Elle est simplement monotone. Plus de grosses déprimes comme avant c'est certain, mais pas de rire non plus. Et son rire te manque. Elle a cet air blasé tout le temps.. Elle était la plus joyeuse, la plus enjouée de vous deux. Tu espères simplement que de changer d'air l'aidera un peu. Et que votre vie à deux sera pleine de gaieté et de joie !

« Olivia ! » la petite peste court dans tous les sens. Depuis qu'elle a appris à aligner deux pas à la suite, elle n'arrête plus. Alekseï n'est pas encore aussi agile, et préfère le mode de déplacement à quatre pattes, bien plus pratique apparemment. « Olivia ! Tu vas réveiller Tatie ! » Olivia se tourne alors vers toi, et son petit doigt sur ses lèvres, elle te souffle ; « chuuut, maman ! » avant de se remettre à gambader. Elle est impossible. Alors tu lui coures après joueuse toi aussi. Quand tu finis enfin par l'attraper tu fais mine de la croquer dans le cou. « je vais te manger ! » puis tu la cales contre ta hanche et la ramène dans la chambre qui était autre fois votre chambre d'amis. Tu lui enfiles ses vêtements, malgré tous ses efforts pour t'en empêcher. « allez, va jouer, petite chipie ! Mais que je ne t'entende pas, hein ! » et la voilà repartie à courir dans tous les sens. « Alekseï ! C'est ton tour ! » ton petit bout s'avance vers toi, et se met péniblement debout. Tu lui souris avec tendresse, et lui enfiles ses vêtements. C'est bien plus simple avec lui. Il n'a pas la tendance de sa sœur à se tortiller dans tous les sens. « Tatiiiiiiie ! » entends-tu dans l'autre pièce. « bonjour petite fripouille » entends-tu Hilary répondre de sa voix encore endormie. Cette dernière arrive dans la chambre, sa nièce calée contre sa hanche. « Tu t'en sors ? » demande-t-elle en étouffant un bâillement. Tu hoches la tête. « Allez, les enfants ! Petit déjeuner ! Et café pour tatie et maman ! » Hilary bailles de nouveau. « Oh ! Tu lis dans mes pensées ! » Et tu prends Alekseï dans tes bras, direction la cuisine. Une fois les deux enfants installés dans leurs chaises hautes, tu lances le café, et fais chauffer le lait des enfants. « Ca t'embête de les déposer à la garderie pour moi ? Je devrais déjà être partie.. » Hilary plonge sa tête dans sa tasse de café. « Non non, je m'en occupe. » Et la journée de réellement commencer, lorsque tu avales ton café brûlant d'une traite et que tu empoignes tes clefs, ton porte-feuille et ton téléphone. Tu embrasses les deux petites têtes aux boucles blondes, et la joue de ta sœur avant de claquer la porte de l'appartement.

CHAPTER EIGHT ; “ two people, two different paths, two different lives, one destiny.”

Merde merde merde merde ! Tu as foiré cette fois-ci.. Tu savais que vous n'auriez pas du traîner. Les flics sont arrivés avant que vous n'ayez eu le temps de vous enfuir. Putain de merde ! Heureusement, Sam est doué, et vous avez réussi à les semer.. Mais ils ont votre signalement désormais.. Nul doute qu'ils ne tarderont pas à avoir votre identité. La tienne sera simple à trouver.. avec toutes les conneries qui t'ont fait partir au poste plus jeune.. merde merde merde... Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Tu ne peux décidément pas te repointer à l'appart tout de suite, c'est bien trop risqué.. Hilary et les enfants s'y trouvent sûrement. Tu te prends la tête dans les mains, totalement impuissante. Tu ne sais pas quoi faire.. Non, les enfants étaient sensés être chez leurs grands-parents pour le week-end. Tu empoignes ton téléphone et composes le numéro d'Hilary. « Allô ? » God ! Génial, elle décroche. « Hilou ! Hilou, dis-moi que les enfants sont chez papa et maman ? » Sa réponse ne se fait pas longtemps attendre. « Oui, ils y sont, comme prévu.. » Tu hoches la tête même si tu sais qu'elle ne peut pas te voir.. « Okay. Bien.. Tu devrais partir. Quittes l'appart ! » lui dis-tu avant de raccrocher précipitamment. Tu ranges ton téléphone dans ta poche en priant pour qu'elle ait le temps de partir de l'appartement, car c'est le premier endroit où il te chercheront.. et malheureusement, il n'y a aucune différence physique entre Hilary et toi pour ceux qui ne vous connaissent pas.. Merde merde merde.... Tu t'es laissée avoir comme une bleue.. Jamais tu n'avais été si imprudente.. A croire que les flics avaient un indic pour arriver aussi rapidement. Et si Hilary était arrêtée à cause de toi ? Non non.. Elle leur dira.. Elle leur expliquera.. pas vrai ? Rien de moins certain.. Et si elle se laissait arrêter ? Non.. Non elle ne ferait pas une telle chose.. […] Ton téléphone sonne. Tu décroches après une hésitation. Tu ne connais pas ce numéro.. Tu n'aimes pas les numéros inconnus. Mais si c'était Hilary ? « Allô ? » « Lys.. C'est moi.. Je suis au poste.. » « okay, j'arrive.. » tu n'as pas le choix il faut que tu te livres.. « Non ! Lys.. Laisse.. C'est pas grave.. Promets-moi juste.. » « Non, Hilou, je ne te promets rien du tout, je viens te chercher ! » Elle soupire.. « Ce n'est pas la peine.. Je leur ai déjà dit que j'étais toi.. Promets-moi.. » Tu serres les dents.. Une larme coule sur ta joue.. « tout ce que tu veux, p'tite sœur.. » « promets-moi, d'essayer de t'occuper de ma vie.. » Tu renifles. « Oui.. promis. » Tu entends son sourire au téléphone quand elle ajoute « Et prends soin de tes p'tits bouts d'chou ! Je t'aime.. Je t'appellerai plus tard.. » Tu pleures à chaudes larmes à présent.. « je t'aime aussi, H... »

CHAPTER NINE ; “ you almost feel like you could fly without the plane.”

« Olivia ! Reviens par ici, petite chipie ! » Ta voix résonne au milieu du brouhaha de l'aéroport. Tu tends la main d'Alekseï à Hilary qui la saisit immédiatement, et te mets à courir après Olivia. « Reviens par ici ! On va pas tarder à rentrer dans l'avion, alors tu te calmes un petit peu, et tu viens t'asseoir ! » Tu saisis sa main et l'entraînes avec toi vers l'endroit ou Hilary est assise avec Alekseï. Tu regardes ta sœur. Ces vacances sont bien méritées. Elle est sortie de taules il y a à peine quelques mois. Elle s'y est laissée enfermer pour toi. C'était le moins que tu puisses lui offrir. Quelques jours à l'autre bout du monde, pour pouvoir se vider la tête et changer d'air. Bon, okay, elle était sensée être assignée à résidence.. ET il a fallu trafiquer son bracelet pour pouvoir l'ouvrir sans le détraquer.. m'enfin.. Les efforts valent le coup. Elle a l'air si heureuse d'être là, sortie de l'appart, sortie de taule, avec toute votre petite famille. Elle est souriante aujourd'hui. Et ça te donne le sourire à toi aussi. […] « Les passagers pour le Vol 603 - à destination de Tokyo – Sont attendus au poste d'embarquement. Départ dans trois minutes ! » Tu te lèves tous sourires et prends les mains de tes enfants. Hilary sort vos billets ainsi que vos passeports. Sur les quatre, deux sont faux.. Tu la vois un peu nerveuse, mais ne relèves pas. Tu te contentes d'un petit sourire rassurant. Une fois les billets validés par l'hôtesse, vous prenez la passerelle jusqu'à l'avion, et vous asseyez aux places désignées, les deux enfants entre vous. Une fois les deux bout de chou installés tu leurs ordonnes le silence. Mais ils ne t'écoutent pas. Ils ne t'écoutent jamais.. Tu soupires et te tourne vers Hilary une moue désespérée sur le visage. Cette dernière te souris et s'occupe de faire taire les enfants. Puis l'avion décolle, et ils finissent par s'endormir. […] « Maman, j'ai peur.. » Tu serres la main de ta petite fille dans ta main. « Je sais ma chérie, mais tout va bien se passer. D'accord mon cœur ? » L'avion tremble.. L'avion gronde. Toi aussi tu as peur, mais tu prends sur toi. Tu veux rassurer ta fille et ton fils qui se fient à toi. Tu veux être forte..

CHAPTER TEN ; “ the island is ours. Here, in some way, we are young forever.”

Tu dois recoller les morceaux. Tu le lui dois. Elle fait tant pour toi. Que fais-tu, toi, pour elle ? Rien. Tu passes tes journées à courir la forêt à la recherche d'une âme à torturer. Te préoccuper de ta sœur, tu le fais rarement. Tu l'avoues. Ces derniers temps, tu l'as peu vue, et chaque fois, c'était pour lui laisser tes enfants à garder. Elle te file toujours un coup de main quand tu en as besoin. Tu te sens inutile dans se vie. Ce sentiment est sur le point de changer. Tu dois te faire passer pour elle et recoller les morceaux avec Fenner. Maintenant, aujourd'hui. Israël s'occupera des petits pour une fois. En un coup d'oeil, tu te rends compte que Fenner n'est plus là. Parfait, ce serait plus facile de l'approcher à l'extérieur du campement des votres. Alors à peine levée, tu te diriges droit vers le village d'Aurei. Hilary t'a plus ou moins parlé de leur dernière entrevue. Elle est restée très floue, elle t'a seulement dit que Fenner lui avait interdit de te parler si elle voulait rester avec lui, et qu'il prétendait qu'Oxford n'était plus. Mais toi, toi, tu la connais la vérité. Tu le vois au fond de ses yeux, qu'Oxford est toujours là d'une certaine manière. L'attachement de Fenner pour Hilary en est la preuve, quoiqu'il prétende. Hilary t'a expliqué que depuis ce moment ils ne se sont plus croisés, qu'elle a essayé de le trouver, elle est allée à tous les endroits où elle est susceptible de le croiser, mais rien. Plus rien. A croire qu'il la fuit. Tu ne comprends pas. Certes, les histoires de cœur pour les gens comme Fenner et toi, c'est complexe. On ne sait vraiment comment décrire ça. Ce ne doit pas vraiment être de l'amour.. C'est différent. Plus physique et instinctif. Quand on fait partie des votres, le cœur n'existe plus vraiment. Vous êtes tous si froids, distants, mais tous différents.. A votre matière vous dégagez une certaine chaleur. Sinon, pourquoi d'autres gens s'attacheraient-ils à vous ? Des gens dits normaux. Et vous devez bien ressentir quelque chose, puisque certaines personnes sont tout de même plus chères à vos yeux que d'autres.. Ce n'est pas que vous n'avez pas de cœur ni aucun sentiment. Non, la vérité, c'est que vous fonctionnez tous différemment. C'est étrange.

Tu te réveilles une fois de plus d'humeur morose. Tu n'as même pas encore ouvert les yeux, que tu regrettes déjà la journée qui s'annonce. Cela fait plusieurs mois que ça dure. Tu ouvres enfin les yeux. Le soleil est déjà haut. Tu soupires. Tu repousses furieusement ce qui te sert de couverture, et balances tes jambes sur le côté de ta couchette. Tu te passes les mains sur le visage et finis par te lever. Tu t'habilles à la hâte avec de grands gestes agacés. En passant ton t-shirt, tu te radoucis un instant et passes ta main sur ton ventre qui commence à s'arrondir. « Et m*rde.. » Tu sors en trombe après avoir embrassé rapidement tes deux têtes blondes, et remercié Israël de bien vouloir les surveiller aujourd'hui encore. Tu pars de la grotte à grands pas. Une fois arrivée en haut d'une falaise qui domine la plage, tu t'arrêtes et regardes l'horizon.. « Bordel de m*rde.. » jures-tu entre tes dents.. Tu fais les cents pas, et donnes des coups de pieds à tous les cailloux qui traînent sur le sol. Tu te tournes à nouveau vers l'océan.. « Tu fais ch*er Karl.. » râles-tu avant d'hausser le ton « Quatre mois, bordel! » et de te mettre à crier face à la vaste étendue d'eau qui s'étend à tes pieds « Aaaaah! Tu fais ch*er! » Tu attrapes une pierre et la lances de toutes tes forces. « Vas te faire foutre, Karl! Tu m'entends!? Vas te faire foutre! » Tu te laisses tomber à genoux face à l'océan. Comment a-t-il pu disparaître si soudainement? Etait-il.. Non! Tu ne penseras pas ce mot. Tu baisses les yeux sur le sol.. Tu redresses la tête presque aussitôt. Non! Tu refuses de pleurer. Tu ne pleureras p.. trop tard. Tes épaules sont secouées de sanglots, tes yeux emplis de larmes.. Après quelques minutes à te laisser aller, tu secoues fermement la tête et serres les dents. « Non! Non, non, non, non, non! » Tu te relèves et recommences à marcher. Vers la plage cette fois. Tu marches péniblement dans le sable blanc, fixant le bout de ses pieds. Levant les yeux, tu aperçois la silhouette d'un homme échoué sur la plage. Tu continues d'avancer dans sa direction, peu pressée de sauver une vie. Mais lorsque tu distingues enfin les traits de son visage, tu accélères le pas jusqu'à courir. Tu te laisses alors tomber à genoux à côté de lui. « Karl? » Tu poses ta main sur son front brûlant. « Oh p*tain! » Tu le fais rouler sur le côté, et secoue son épaule, tout en lui tapotant la joue. « Karl!? Karl! Garde les yeux ouverts! » Tu repousses ses cheveux de son visage. « Karl! Regarde-moi! Ne ferme pas les yeux! » Ta main sur son épaule, tu le regardes, impuissante. Tu ne sais pas quoi faire..

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Quand on s'est soudain retrouvés sur cette île, j’ai immédiatement…
[x] Tenté de retrouver mes proches. On n’est définitivement rien tout seul, surtout sur une île déserte.
[ ] Couru dans tous les sens pour apporter mon aide aux personnes blessées.
[ ] Perdu connaissance. Tout simplement.

Sur l’île, quand une nouvelle journée débute, je sais que je vais…
[ ] Dormir. Bronzer sur la plage. On verra si au bout d’un moment, il me reste du temps pour faire quelque chose.
[ ] Aller chasser, puiser de l’eau et rendre visite à mes voisins pour voir si tout va bien.
[x] Je sais pas ce que je ferai demain. On verra bien. Après tout, c’est le principe même du lendemain, non ?

Les Hostiles, pour moi c’est juste…
[ ] Des abrutis qui se croient plus forts que ce qu’ils ne sont. Qu’ils viennent un peu me chercher des poux.
[ ] Des menaces ambulantes contre lesquelles il faut toujours être prêt.
[ ] Les quoi ?
[x] Moi?

Internet, un lit douillet ou une bonne douche sont des concepts bien lointains…
[ ] Au final je me suis habitué(e) à cette vie bien plus vite que prévu.
[ ] C’est carrément pas possible. J’essaie, mais rien n’y fait, mon confort me manque énormément.
[x] Des fois j’y pense, d’autres non. Ce serait cool, de temps en temps, de retrouver un semblant de confort, et d’intimité.

Un bateau s’approche et semble sur le point de voir la présence des habitants de l’île.
[ ] Je saute dans tous les sens, fais un feu énorme, hurle à m’en casser la voix : y’a pas moyen, je quitte cette île !
[ ] J’attends de voir ce que font les autres, après tout, faut toujours se concerter, non ?
[x] A vrai dire, j’me suis plutôt bien habitué à cette vie, donc je fais probablement semblant de pas avoir vu de bateau.

C'est nouveau, il y a des voisins, une autre île, l'Hydre...
[ ] Soyons tous potes, plus on est de fous, plus on rit survit !
[ ] Evitons tout contact, chacun reste dans son coin, comme ça pas de problèmes.
[x] Faisons la guerre et exterminons-nous, que les meilleurs gagnent !

 
« people are going to say what they want to say and think what they want to think, and i can't change their minds »

Relationship’
Love : Karl
Family : Hilary ; Alekseï ; Olivia
Friends : Mississipi ; Israël
Ex : Coban
Hate : London
Other : Fenner

sinan bah en vrai, moi j'suis jacks ✕ en réalité j'ai 22 ans ✕ j'habite du côté de aix en provence ✕ sur TI, vous m'verrez le plus souvent possible ✕ il m'semble que j'ai connu le forum par lizzie et susie ✕ ce qui m'a plu, c'est vous a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak 98541 ✕ le personnage que je vais jouer, il tue, en fait c'est un inventé✕ j'lai choisi car : Alys c'est Alys. Elle me manquerait si elle n'existait plus. Un peu de folie et de terreur dans ce monde de bisounours! ✕ j'vais d'ailleurs m'empresser d'aller recenser mon avatar ici j'ai plein d'autres comptes ✕ puis comme j'suis sage, j'ai lu&signé le règlement ou pas, et j'vais peut-être même demander un parrainage si jamais j'me sens perdu(e) ✕ allez j'finis en vous disant : que j'vous aime très fort, et que je suis vraiment trop contente d'être parmi vous depuis si longtemps, quoi ! .
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Susie-Joddy Lewis Hunprey
» Susie-Joddy Lewis Hunprey "
ADMIN Crazy. × It's only the beginning ღ ❞
a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak 1469056583-kapphelp
× Ma Célébrité : jessica marie alba <3 × Nombre de messages : 11158 × Age du perso : 26 ans - née en 1988 à NY × Job : maman à temps plein, c'est déjà bien × Côté love : lui, malgré tout a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak Tumblr_o4aj3srRtJ1r3g8yjo2_250


a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak Vide
Message(#) Sujet: Re: a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak a l y s × Only the knife knows what goes on in the heart of the weak EmptyMar 12 Jan - 0:57

  • ma meilleure n'ennemie yahaa elle est toute belle ta brunette #22
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