The moon got lost again last night, but now the sun has finally had its say ☼ Avery & Noé

The moon got lost again last night, but now the sun has finally had its say

charlie & birdie

Je me fis une nouvelle fois réveiller par le bruit de l'eau de l'océan, qui venait s'écraser paresseusement sur la plage, et le soleil dont les rayons filtraient par les quelques trous laissés dans lors des constructions de nos habitats. Quand je pense que certains payaient pour se retrouver sur une île paradisiaque, perdue au milieu de nulle part, ça me rendait malade. Je n'avais clairement pas demandé à être ici moi. Au contraire, tout ce que je voulais c'était m'envoler pour le Japon, dépenser des centaines de dollars dans des gadgets complètement stupides que je n'aurai jamais le courage d'utiliser à New York et reprendre le cours normal de ma vie. Mais non, tout ne s'était pas déroulé comme je l'avais souhaité. Je me trouvais parmi les survivants. Les grands chanceux. Tu parles. J'avais perdu la plupart de mes meilleurs potes dans ce crash, et ce n'était qu'une des choses qui me rendaient aussi aigri. Je détestais ma réalité et j'essayais de m'en échapper autant que possible. Et en plus j'avais été obligé d'arrêter la fumette. Le comble du comble. Mais, lorsque je bougeai, je fini par me rendre compte que je n'étais pas tout seul. Un corps chaud et à la peau délicate se trouvait à côté de moi. Enfin, à côté de moi et surtout un peu sur moi, si j'en jugeais par les sensations que je ressentais à certains endroits de mon corps. Qu'est-ce que c'était que ce bordel, encore? Je n'étais pas resté asexué depuis notre arrivée ici, mais j'avais du mal à rassembler toutes les pièces du puzzle.

Je finis par ouvrir doucement les yeux, avant de froncer les sourcils en voyant que c'était toi qui te trouvais à côté de moi. Toi, Avery Wolfe. Que je connaissais bien et avec qui je m'entendais bien, d'ailleurs. On pouvait même dire que tu étais quelqu'un que j'appréciais beaucoup et pour qui j'avais du respect. Mais c'était clairement la première fois qu'on couchait ensemble. Du moins c'était ce que je déduisis, étant donné que tu semblais être aussi nue que moi. Soupirant doucement, je me laissai retomber sur le lit en fixant le toit de ta hutte. Tout me revint petit à petit, alors que je passai machinalement ma main dans mes cheveux. La soirée qui avait bien débutée, l'alcool, mon côté tactile qui était ressorti... Ouais, je vois le genre. Bon et si mes souvenirs étaient exacts tu étais plus que consentante. Mais passons. Lorsque je retournai à nouveau mon regard dans ta direction, je fus surpris de croiser ton regard, encore embrumé. Par l'alcool qu'on avait ingurgité hier soir, ou à cause du réveil, je ne savais pas trop. Peut-être un peu un mélange des deux. « Salut » murmurai-je simplement. Le soleil semblait être bien haut dans le ciel, la journée devait être bien entamée maintenant. J'allais encore me faire engueuler parce que je n'étais pas foutu d'arriver à l'heure pour aller chasser des bestioles et nous trouver à manger. Mais tant pis, de toute manière avec la gueule de bois, je serais capable de me tirer dans le pied.

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Avery & Noé

Avery avait encore abusé de l'alcool ce soir là. La jeune femme avait eu la bonne idée de se détendre au bar de l'île. Fort heureusement, depuis l'arrivée du bateau qui avait récupéré certains naufragés, des rescapés restés ici avaient eu la bonne idée de piquer dans les réserves d'alcool du fameux bateau. Ils avaient donc de quoi faire pour se détendre. La demoiselle était en train de broyer du noir. Elle serait bien resté à l'infirmerie, mais son meilleur ami lui avait dit de se prendre une soirée de repos, car elle était omniprésente auprès des patients, même un peu trop. Il fallait qu'elle pense à elle et à elle seule. Cependant, lorsque la médecin se retrouvait seule, elle avait tendance à penser à sa vie gâchée par ce crash aérien et elle se mettait à pleurer. L'alcool ingurgité, la jolie brune se sentait plus vivante et plus fofolle, la jolie brune en avait déjà fais les frais avec sa meilleure amie Noreen. Au comptoir, entre deux verres de Tequilla, Avery avait reconnu Noé et n'avait pas hésité un seul instant de plaisanter avec lui, même un peu trop peut-être puisque de fil en aiguille, les deux jeunes gens passèrent une nuit dès plus agitée. Wolfe s'était ensuite endormie contre lui, sans doute secouée par la fatigue de ces derniers jours. Alors qu'elle dormait, la lueur du jour pris place dans la hutte. Elle se réveilla en douceur tout en serrant le corps de Noé qui lui servait d'oreiller jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il n'en s'agissait pas d'un, mais bel et bien d'une personne. Avery se redressa rapidement pour affronter l'inconnu. C'est alors qu'elle remarqua qu'il s'agissait de son ami, enfin c'était comme ça qu'elle le percevait jusqu'à ce matin. Tandis qu'il la saluait, la médecin devint rouge comme une tomate, elle s'empressa de se cacher à travers ce qui lui servait de couverture et l'observa. C'était la première fois qu'elle faisait cela : ramener une personne dans sa hutte après une cuite. Elle ignorait complètement ce qui lui était passé par la tête et ne savait pas comment réagir avec le jeune homme. Devait-elle le saluer à son tour ? Faire comme si de rien était ? Il était trop tard pour faire semblant, elle ne pouvait même pas faire semblant de se rendormir, il était bel et ben réveillé et il avait croisé son regard. Avery n'arrivait pas à trouver ses mots :

« Je...je... »

Par réflexe, elle se cacha sous sa couverture, tête la première. Sa réaction était stupide, mais c'était la seule solution qui lui était venue à l'esprit comme si Noé allait disparaître en se camouflant et en évitant de le voir. Il faut dire que d'habitude, la demoiselle n'était pas le genre de fille à ce donner aussi facilement à l'exception de ce fameux soir.

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charlie & birdie

Mon réveil était un peu étrange et difficile dans le sens où je n'étais pas dans ma hutte et dans mon lit, et que je n'avais pas pour habitude de me réveiller ailleurs. Il m'était arrivé quelques fois de découcher naturellement, mais la plupart du temps c'était chez moi que je me réveillais. Et certainement pas à côté d'une fille, entièrement nue, même si j'avais eu une période durant laquelle j'avais enchaîné des conquêtes. Je m'étais un peu calmé maintenant, mais comme tous garçons, j'avais mes besoins. Celui qui disait que ce n'était pas vrai n'était qu'un beau menteur si tu veux mon avis. J'étais resté immobile pour ne pas te réveiller tout de suite, malgré le fait que tu semblais prendre mon corps pour un matelas. Ce que je ne trouvais finalement pas si désagréable que cela. J'avais beau être mystérieux, rebelle et compagnie, j'avais quand même une partie de moi qui appréciait les câlins et les tripotages. Les échanges physiques étaient toujours agréables, je n'avais jamais trouvé quelqu'un qui n'appréciait pas les câlins ou les caresses. Après m'avoir utilisé comme coussin donc, tu semblais émerger petit à petit et je te laissai faire avec un petit sourire amusé. Ton regard croisa le mien quelques secondes, et apparemment tu étais autant surprise que ce que je l'avais été il y a quelques secondes.

Un silence s'installa entre nous quelques secondes, durant lesquelles je te regardai silencieusement. Histoire que tu puisses prendre en compte de toutes les informations qui devaient venir petit à petit dans ton cerveau. Par contre, je ne m'attendais clairement pas à ce que tu disparaisses brusquement sous les couvertures. Je ne pus retenir un rire amusé après quelques secondes de perplexité, et je relevai délicatement le morceau de couverture qui te cachait. « Si tu essayes de rejoindre Narnia je crois qu'il te faut un placard » plaisantai-je en te regardant comme je pouvais. « Et si tu veux que je te laisse tranquille, tu peux me demander de partir » ajoutai-je un peu plus sérieusement en relâchant le morceau de couverture que j'avais pris entre mes doigts. Après tout j'étais dans ta hutte et tu avais donc entièrement le droit de me demander de partir.

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Avery & Noé

Avery n'avait pas pour habitude des coups d'un soir. Si elle était de nature extravertie, elle n'était pourtant pas du genre à sauter sur le premier venu. Il lui fallait plus que ça, plus qu'un simple verre pour le faire. La jeune femme n'avait pas de grandes expériences en matière d'hommes, il lui arrivait même de ne pas savoir comment s'y prendre pour en séduire un. C'est pourquoi elle était surprise d'en être arrivée là. Par réflexe, elle se cacha sous sa couverture dans l'espoir de camoufler son mal être ou peut-être espérer que Noé disparaisse et que ce soit un drôle de rêve. Mais non, rien de tout cela n'était pas irréel. Avery le compris lorsque le bel homme lui retire sa le bout de couverture qui cachait son visage. Tiens voilà, maintenant elle se sentait encore plus honteuse, car elle avait osé se cacher. Noé détendit l'atmosphère en faisant une référence à Narnia. Avery rougit avant de rire nerveusement tout en essayant de se détendre. D'ailleurs, elle décida de prendre les devants afin de lui répondre :

« Mince je n'ai pas de placard ! Comment je vais faire pour y aller ? »

Avery se mit à rire de plus belle, cette fois-ci de manière plus détendue et soulagée. En revanche, la question de Noé la ramena à la réalité dans la mesure où elle ne pouvait pas éviter ce qui s'était passé. Devait-il rester ou partir ? Elle n'avait plus qu'à lui demander de partir et elle pouvait oublier cette histoire. La médecin replaça ses cheveux convenablement, elle n'avait aucune idée de comment il fallait procéder après ce genre de soirée mouvementée. Elle n'allait quand même pas lui dire de partir comme si rien ne s'était passé ou encore comme un objet sexuel, non elle n'était pas comme ça. Ce n'était décidément pas son genre et Noé n'était pas un mauvais garçon. C'est pourquoi en guise de réponse, la jeune femme lui demanda :

« Tu veux déjeuner ? Je peux trouver quelques bricoles à grignoter. »

Elle lui adressa un sourire timide. Avery ne souhaitait pas qu'au fond il parte comme un voleur. Il lui avait apporté un peu de chaleur et de compagnie, alors se retrouver d'un seul coup seul lui donnerait facilement le cafard. La demoiselle regarda autour d'elle pour attraper le vêtement le plus proche. Il s'agissait du tee shirt de Noé. Elle hésita un instant puis fini par le mettre afin de pouvoir se lever du lit et se diriger vers le petit coin qui lui servait de cuisine. Elle commença à préparer deux noix de coco pour y mettre du jus de fruits. La jeune femme jeta un regard en direction de Noé toujours dans son lit, elle ne pu une fois de plus, s'empêcher de rougir en le matant discrètement :

« Que comptes-tu faire de ta journée ? »

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