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Message(#) Sujet: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptySam 21 Fév - 21:20

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.

Il fait encore nuit. Je devrais dormir. Tout est calme, mais je n'y arrive pas. Je devrais dormir...

Une longue journée m'attend ; une journée faite de chaleur intenable et de travaux forcés. Pourtant je n'arrive plus à fermer les yeux. J'entends encore des cris, ou je crois les entendre. Ce sont des souvenirs que je préférerais oublier. Mais si je ferme les yeux, je reverrai les images qui vont avec, et ça, je ne veux pas. Je reste donc les yeux grand ouverts, dans le silence le plus total. Roulée en boule sur la couchette je vois la lune à travers la cage faite de lianes. Je n'ose pas bouger, à peine respirer... Je suis en Enfer. C'est en tout cas comme ça que je vois l'Hydre, depuis que j'ai été enlevée. Un calvaire qui ne se termine pas...qui ne se terminera jamais.

Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis ici...j'ai perdu le compte. Les journées se suivent et se ressemblent toutes. Ma seule certitude est que personne ne viendra me chercher. Ils peuvent pas... Sont trop occupés à tenter de survivre et rester neutres. Se protéger de toutes parts ... S'ils tentaient de me sauver, cela ferait office de déclaration de guerre contre les originaires. Ce serait prendre parti. Et ça, ça va à l'encontre de notre neutralité. Les petits me manquent. Ces enfants qu'on voulait protéger de la guerre. Les soirées au coin du feu ... mes herbes qui laissaient une odeur particulière dans ma hutte, quand je les faisais sécher. Mon yukulele... Je crois pas être en mesure d'en faire un ici. Pas dans cette prison en tout cas. Ils croiraient encore que je suis en train de construire une arme de destruction massive et probablement me fouetteraient jusqu'au sang.

Je mords l'intérieur de ma joue en tremblant, victime de mes peurs. J'ai de la peine à les voir comme des êtres humains, ces originaires. Ils m'effraient. Depuis que j'ai été emmenée ici de force, je les vois comme des êtres sanguinaires. Des démons. Ils emprisonnent...torturent. Tuent, peut-être ? Je n'ai pas spécialement envie d'en savoir plus. J'en suis arrivée à un point où je ne sais plus pourquoi je me lève le matin. J'me lève pour me faire aboyer dessus ; pour travailler jusqu'à tomber le soir de fatigue. Je me lève pour éviter qu'on me fasse plus de mal que je n'en ai déjà. Je survis difficilement... et pourtant je continue d'être contre cette guerre stupide. Persuadée que s'ils le pouvaient ils feraient pareil dans l'autre camp. À croire que l'Homme n'apprend jamais de ses erreurs passées. Qu'Il n'est bien qu'à se faire la guerre pour des broutilles.

[...]

Le matin, je me réveille au son du petit déjeuner qui nous est servi. Toujours le même, toujours insipide ... mais au moins c'est de la nourriture. J'ai encore eu une nuit au sommeil peu voire pas reposant. Moi qui avais déjà une silhouette fine, je parais frêle d'un point de vue extérieur. J'ai sûrement de larges cernes sous les yeux, tellement je me sens épuisée. Mais il faut travailler. Travailler pour ne pas les enrager. C'est ma nouvelle philosophie de vie. Survivre, à tout prix. Nous arrivons relativement tôt au camp de travail, et déjà je dois piocher la roche, niveler le terrain pour je ne sais quelle raison. Ils comptent faire quoi ? Construire un avion et partir à la conquête de la planète ? Qui sait ce qui se passe dans leurs têtes... J'essaie de ne pas montrer ce que je ressens, de cacher cette rancœur derrière un visage lisse de toute émotion. Comme quand le styliste me demandait de ne pas avoir d'expression faciale lors des défilés. On en est bien loin, des défilés...

Une douleur vive m'interrompt dans mes pensées et je réalise que l'imbécile qui piochait à ma droite vient de m'envoyer involontairement un morceau de roche contre ma cheville...qui saigne. « ch*er ! » Je mords ma lèvre avant d'en ajouter plus, c'est sorti tout seul...Ça me vaut plusieurs regards courroucés dans ma direction. ...j'étais censée rester dans l'anonymat ... c'est protecteur, l'anonymat. Je ne dis plus rien et me force à m'éloigner des autres travailleurs, clopin-clopant vers la lisière du camp. Je reste dans les limites tolérées et reprend le travail. Moins de risques, ce coup-ci. Mais fuck, j'ai mal. Et il fait chaud... Je sens ma tête qui tourne un peu et m'accroche d'autant plus à la pioche. Si je tombe, je risque de me retrouver dans les cachots. Ou ailleurs, un endroit probablement pire. Que je ne veux pas avoir à connaître. J'inspire lentement de l'air puis l'expire avec calme, comme si cela pouvait m'aider à évacuer la douleur. Tout est dans le mental... Je crois que j'essaie de m'auto-convaincre, là. Je regarde à droite et à gauche, mais tous les regards sont rivés sur la majorité des autres captifs. Alors je me permets de m'asseoir quelques minutes, pour évaluer ma plaie. C'est pas profond, mais ça fait vraiment mal. J'essuie un peu de sang et masse mon mollet, terriblement douloureux. Une ombre passe à mes côtés et je me fige, incapable du moindre mouvement tellement j'ai la trouille. Impossible que ce soit un autre captif, ils sont tous dans mon champ de vision...
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyDim 22 Fév - 19:51

I'll protect you till the end of time.
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Je fais peut-être parti des originaux, mais n'empêche, je suis contre le fait de garder des gens captifs et de les forcer à faire des travaux sous un soleil puissant et brûlant. C'est inhumain. Je tolère encore moins de voir les miens traiter ces pauvres gens comme si ils étaient des moins que rien, sous prétexte qu'ils pourraient être un danger pour notre peuple. Où est la logique? Dans un monde idéal, il n'y aurait pas de guerre. Les rescapés auraient leur île, nous la notre. Il n'y aurait pas d'intolérance entre les peuples ni de violence. Tous s'aimeraient et s'entraideraient à bâtir un monde meilleur. Une nation meilleure. Un endroit pure où aucun crime ni délis n'aurait lieu d'être.

Mes pensées vagabondent en ce sens quand je remarque une jeune femme tomber à genoux, dans le camp de travail. Fronçant des sourcils, je m'approche lentement de la grille et remarque son visage. Cette fille, je la connais seulement de vue. Elle se nomme Abigail. Une rescapée du vol. Je mordille ma lèvre, inquiet. Je me rappelle l'avoir épié à maintes reprises, me demandant quelle genre de personne elle était réellement. N'ayant jamais vu aucun geste malfaisant de sa part, nul doute qu'elle fasse partie des neutres. Elle nous veut aucun mal et mon coeur se brise en la voyant forcée aux travaux alors qu'elle est contre cette guerre.

Je m'approche donc un peu plus, décidant d'entrer dans le camp et regarde autour de moi si personne me voit. Ne sachant pas si j'ai le droit d'y être ou non, j'avance vers elle à pas de loup et la regarde. Elle semble avoir mal et saigne. Fronçant des sourcils, je me penche légèrement sur elle et murmure «...Je dois vérifier ça ...» et pointe sa cheville d'un geste doux, afin de lui démontrer que je ne lui veux aucun mal. Je n'ai pas l'habitude d'intervenir avec les prisonniers mais cette fois-ci, je me dois de le faire et je me fiche des conséquences. Je n'aurai qu'à dire que je ne connaissais pas le règlement, si je n'ai pas le droit d'être ici. Tout simplement. Mon regard, à son égard, se veut doux et invitant. Je l'observe droit dans les yeux, tentant de remarquer si oui ou non je lui fais peur ou pas. J'espère que non, malgré que mes doutes penche plutôt sur le positif. Après tout, je suis un original... et pour ce qu'elle connait des originaux, ils ne lui veulent aucun bien ...
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyDim 22 Fév - 23:39

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.

Le temps s'est arrêté, dans mon esprit. L'Ombre est là. J'ai l'impression de sentir un liquide froid envahir tout mon corps. ... Est-ce que mon heure est venue ? Il me tuerait pas ici devant des témois...si ? Qui sait. Il a été tellement silencieux... Je devine à sa coupe de cheveux et à sa carrure que c'est un 'il'.

Je serre les dents. M'interdisant de me mettre à pleurer de trouille. Ce serait ridicule. Quoique... ce seraient plutôt des larmes de douleur je crois. J'ai la nette impression que ma cheville est enfle. Sûrement l'hématome. Clairement, le maladroit de tout à l'heure ne m'a pas loupée. J'entends un murmure : «...Je dois vérifier ça ...» . Je le regarde, sans comprendre. Il doit sûrement chercher à savoir si je suis toujours viable pour le travail. C'est la seule explication ... pourtant il a un air doux. Son ton surtout...à croire qu'il voudrait me rassurer. C'est pas vraiment réussi, car mon premier réflexe est de reprendre la pioche, histoire d'avoir de quoi me défendre s'il s'avérait être menaçant. J'ai le cerveau qui fonctionne à mille à l'heure, probablement le boost d'adrénaline dû à la peur et à ma douleur. Je regarde aux alentours...si je l'attaquais je serais fichue. Je serais repérée par les gardes et puis il aurait vite fait de parer l'attaque ... il a deux jambes fonctionnelles, lui.

Je relâche mon étreinte sur la pioche et le regarde, toujours méfiante. « c'est ... » J'ai la voix rauque ; la bouche sèche. « Ce n'est rien. ... juste une petite blessure.» Mon ton se veut ferme. Je peux être têtue, quand je m'y mets. C'est sans doute raté, parce qu'il est toujours là, à me regarder. Avec ... compassion ? Ça y ressemble, en tout cas. Ce serait bien la première fois que je vois un originaire montrer de la compassion à un prisonnier. Je crois rêver. J'essaie alors de me relever, toujours aussi déterminée, mais ma jambe flanche et je me rattrape à ce que je peux...c'est à dire lui. Je suis mortifiée et le lâche, comme si mes mains étaient entrées en contact avec de l'acide. Il va me détester ... me jeter dans les cachots. « Je suis désolée !!!!! Je .. c'est ma cheville... une roche l'a amochée ... je voulais pas vous tomber dessus...» Je mords ma lèvre avec violence, ne sachant que rajouter d'autre.

Les secondes ressemblent à des heures et je me sens retomber au sol, dans la poussière, mes yeux toujours rivés dans les siens. ...que va-t-il se passer ?

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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyMer 25 Fév - 15:23

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Je la vois se tendre. Ma présence la rend inconfortable. Ses muscles sont tendus et sa main se serre rapidement sur la pioche qui se trouve à ses côtés. Mon coeur accélère à vive allure. Va t-elle me frapper? Si elle le fait, les gardes vont la voir et auront tôt fait de la torturer ou voir même, la tuer. Je mordille ma lèvre nerveusement en observant tout ses gestes d'un regard inquiet. Quel fut mon soulagement de la voir relâcher la pioche! J'esquisse alors un léger sourire. Je l'entends alors essayer de me rassurer mais je vois bien à son visage qu'elle semble en souffrance. Je hoche donc non, et au moment où j'allais vérifier la plaie, je la vois se lever.

Immédiatement, je tend mes bras alors qu'elle titube et tombe contre moi. Je resserre donc mon étreinte autour de ses épaules frêles mais elle se retire vivement, comme si je l'avais brûlé. Fronçant des sourcils, je la regarde d'un air stricte mais doux à la fois en murmurant «Restez debout si vous le voulez, mais tenez vous à mon épaule le temps que je vérifie votre plaie, d'accord?» Autant qu'elle soit debout. Cette position paraîtra moins louche aux gardes si jamais ils se mettent à jeter un coup d'oeil vers nous. Je me penche alors à mon tour mais la rattrape à nouveau de justesse avant qu'elle ne retombe au sol. Ignorant ses paroles et concerné comme jamais, je regarde autour de moi pour voir si personne nous voit et la traîne contre un arbre en l'endossant à celui-ci.

C'est étrange, mais je me sens trembler de tout mon être en prenant conscience de la situation dans laquelle je viens tout juste de me mettre. Personne ne nous a vu, au moins! mais n'empêche. Si tel avait été le cas, je serais dans de beaux draps, présentement! Mordillant ma lèvre, je dis ensuite «...Vous êtes en sécurité ici, okay? Vous devez juste ...rester calme. Je ne vous veux aucun mal. C'est promis. Je dois simplement ...» et regarde ses vêtements à la recherche d'une solution avant d'en déchirer un bout d'un geste vif.

Je me penche ensuite à nouveau devant elle en rinçant sa cheville avec de l'eau prise dans une flaque et dit, en montrant le tissus «Pour panser votre cheville ...Si j'avais prit un bout du miens, les gardes se seraient questionnés.» je fais donc le bandage de façon à ce qu'il soit serré mais confortable et la regarde à nouveau en relevant ma tête, toujours à genoux devant elle «...Vous pouvez bouger votre cheville?» en attendant sa réponse, je me met à fouiller dans mon sac et en sort une gourde d'eau en lui tendant. Je ne dis rien mais mon geste est clair. Elle doit s'hydrater. Le soleil est trop fort et je n'ai pas envie qu'elle perde connaissance.
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyMer 25 Fév - 19:56

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.

J'ai vu une lueur de frayeur dans ses yeux, quand je me suis agrippée à la pioche. Pas sûre qu'il ait peur pour lui... La tension diminue de son côté quand je lâche l'affaire et je dois dire que le sourire qu'il fait lui va bien. Mais j'ai tellement mal et peur que je m'en contrefous...j'veux survivre. Juste survivre. Pour mieux vivre, après. Après quand ? Excellente question. Je sais même pas s'ils pensent nous rendre la liberté un jour...si je vais un jour partir d'ici.

«Restez debout si vous le voulez, mais tenez vous à mon épaule le temps que je vérifie votre plaie, d'accord?» Sa façon de me regarder...je frissonne. Il n'est pas menaçant, au contraire. Bien qu'il ait–j'en suis sûre– la capacité de tuer quelqu'un s'il le fallait, je le vois se montrer doux et rassurant envers moi. Il murmure, comme s'il voulait pas se faire voir lui non plus. Je le regarde, passant de la terreur à la suspicion. ... Pourquoi il s'inquiète ? C'est incompréhensible... ils sont pas empathiques, ces originaires. Pas ceux qui nous ont kidnappés. Mais celui-ci, il me rattrape de nouveau quand je sens le sol fuir mes pieds. Pourquoi ? Ma tête tourne, alors je ne réfléchis pas longtemps. « Merci...» Je ne réalise pas tout à fait ce qui est en train de se passer. Juste que je suis à l'ombre d'un tronc d'arbre, maintenant. Et que cet Originaire est en train de m'aider. Je le regarde, perdue. Comme s'il était en train de casser les croyances que je me suis forgées depuis que je suis captive sur l'Hydre. «...Vous êtes en sécurité ici, okay? Vous devez juste ...rester calme. Je ne vous veux aucun mal. C'est promis. Je dois simplement ...» Je reste muette. La surprise, la peur sans doute. Si les gardes nous voient, je suis fichue. Il veut m'aider ? Qu'il m'aide à fuir d'ici. Mais c'est un rêve inaccessible, en ce moment. Je sursaute et m'empêche de crier quand il arrache un bout de mon t-shirt. «Pour panser votre cheville ...Si j'avais prit un bout du miens, les gardes se seraient questionnés.» J'acquiesce. Évidemment. Il est pas con, celui-ci. Je serre les dents de douleur mais ne dis toujours rien. Cat cut my tongue.

«...Vous pouvez bouger votre cheville?» Je le regarde et le vois sortir de l'eau de son sac. Le moment est irréel. ... Est-ce que c'est une nouvelle stratégie de torture psychologique ? Si tel est le cas, je m'en contrefiche. Aux oubliettes, ma dignité. Je prends rapidement sa gourde de ses mains et me mets à boire comme si je n'avais pas bu depuis des siècles...c'est le ressenti que j'ai. Il fait tellement chaud ici... Je le regarde et m'humidifie les lèvres. « ...Merci...» À croire que je n'ai que ce mot en bouche, merci. Je ne suis plus habituée à ce que l'on fasse preuve d'humanité envers moi. Je le regarde dans les yeux, ce n'est plus lui qui me fait peur maintenant. Je ne veux juste pas de représailles de la part des gardes. « ...Qui êtes vous ?» Je cherche toujours une explication. Comme si le fait qu'il soit en train de m'aider soit contre nature. « Et pourquoi ...» Je réfléchis. « Pourquoi êtes-vous en train de .... m'aider ? » À l'entendre, la question est stupide. Je devrais me contenter d'accepter son aide sans me poser de questions...sans réfléchir. Mais je suis pas comme ça. J'ai besoin de comprendre. Encore si je le connaissais... Mais je ne l'ai jamais vu ! Ou alors une fois, lors de ma mise en prison. C'était lui, ou son sosie, qui nous regardait au loin. Dans la foule...il ne paraissait pas satisfait de la situation.

Alors que j'attends sa réponse ou un semblant d'explication, je tente de bouger ma cheville. Je serre les dents en étouffant au mieux mon geignement de douleur. Arf... Je le regarde, la peur de nouveau dans mes yeux. Même si je parais plus calme qu'au début. « ...ça fait toujours mal ...» Ce n'est pas lui qui me fait peur maintenant. C'est mon pied. Je ne peux pas me permettre d'être blessée. Je sais pas ce qu'ils font aux blessés, mais m'est avis que je ne veux pas le découvrir. Un appel à l'aide silencieux paraît dans mes yeux quand je le regarde. J'essaie de trouver une solution mais n'en vois aucune de rapide, pour le coup.
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyVen 27 Fév - 14:18

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L'entendre me dire un simple petit merci me rend heureux. Cela veut dire qu'elle ne me prend pas pour un méchant ou du moins ...qu'elle a réussi à baisser sa garde vis à vis ma présence. Je me relève néanmoins lentement pour ne pas la brusquer et garde une main sur son épaule afin de la sécuriser mais aussi, la stabiliser. Elle semble tanguer légèrement encore, dû à la douleur provenant de sa cheville. Mon regard se fixe dans le sien en répondant «Je m'appelle Ilias ...Hamilton ...Original... et tu es Abigail, c'est bien ça?» bien sur, je connais son prénom pour l'avoir entendu à maintes reprises alors que je l'espionnais à son insu.

Je mordis ma lèvre et me sens obliger de lui fournir quelques explications, ce pourquoi j'ajoute «...J'ai entendu ton prénom alors que je me promenais non loin d'où tu te trouvais, avant ...avec les autres rescapés.» et rougit en baissant mon regard, sachant très bien qu'elle allait se faire à l'idée que je suis étrange. Mordillant ma lèvre, je fini par répondre à sa question en disant «...Car tu ne me semblais pas être une menace pour moi. Je t'ai vue agir avec les autres ...Tu es ...amplis d'amour. Tu es une neutre ...et n'aime pas la guerre ...» puis pris un petit moment avant d'ajouter «...Comme moi...» et releva lentement mon regard vers le sien afin de lui prouver que je suis pacifiste, comme elle.

Je sursaute ensuite en la voyant étouffer un cri de douleur. Je regarde alors rapidement sa cheville, tout en la prenant par les épaules pour garder sa stabilité. Je cherche une solution rapide dans ma tête mais n'en voit aucune. Je ne suis pas un guérisseur, moi! Je n'y connais rien en médicament naturel! Je sais faire des pansements, certes, mais mon expertise s'arrête là! Serrant mes dents, je la regarde «...Tu as mal à quel niveau? Elle ne peut pas être cassée ...Je crois! ...Elle ne peut pas ...Tu dois ...tu dois attendre un peu avant de la bouger, okay? Comme ça, la plaie va cicatriser et ne risquera pas de s'ouvrir à nouveau!» je me sens trembler de tout mon être, à cet instant. Il serait complètement imprudent de la prendre avec moi et de l'amener à ma hutte. Les gardes finiraient par se rendre compte de son absence et la chercheraient ...pour la tuer! Mon coeur accélère à cette idée et je me sens à mon tour tanguer légèrement. Toutefois, j'en démontre rien et reste fort à ses côtés. Pour elle. Mes mains se portent alors à son visage et je la prend par les joues en la regardant «Tu dois rester forte, okay? Je vais trouver une solution! mais ...mais tu dois retourner parmi eux, pour l'instant ...Sans quoi ils vont te tuer! Tu comprends? Tu ne peux pas rester avec moi, pour l'instant ...mais je vais revenir te libérer, okay? Je te le promet!» Je regrette instantanément la promesse que je lui ai faites. Comment tenir une promesse dans une telle situation? et si jamais mon futur plan ne fonctionnait pas? mais trop tard. Je dois maintenant agir en fonction de ne pas la décevoir ...et me décevoir en retour. Il est primordial que je trouve un plan au plus vite, sans quoi... Sans quoi je risque de ne plus jamais la revoir et m'en vouloir jusqu'aux restant de mes jours ...

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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyMar 3 Mar - 12:30

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.

Je le regarde toujours, après l'avoir assommé de questions...mon cerveau a besoin de comprendre. Ilias Hamilton ... Joli nom. Je fronce les sourcils lorsqu'il avoue connaître le mien. « ... On s'est jamais présentés...» Le doute n'est pas long, puis qu'il m'avoue l'avoir entendu ... sur l'autre île... Je le regarde « Tu ... tu as bonne mémoire.» Mémoire ? Mes fesses. Il m'a probablement traquée sous les ordres de l'un de ses supérieurs. Pourtant il n'a pas l'air mauvais... « O'Connor. Abigail O'Connor. Mais ... j'ai l'habitude qu'on m'appelle Abby. Ou Abs. » Pourquoi je lui dis ça ? C'est pas comme si on allait devenir potes. Parfois je me dis que cette captivité aura fini par me rendre cinglée.

« ... Tu ne me semblais pas être une menace pour moi. Je t'ai vue agir avec les autres ...Tu es ...amplis d'amour. Tu es une neutre ...et n'aime pas la guerre ... ...Comme moi...» J'ouvre de grands yeux, sentant son regard sur le mien. Il n'aime pas la guerre ? ... Il m'a vue avec les autres ?? Dafuq ? Je suis confuse et ça se voit. « ... » Je suis d'une éloquence limpide. Et j'ai mal. « Alors ... pourquoi suis-je ici ? Uh ?!?? » Ça ne sert à rien de me défouler sur lui, je sais que ce n'est pas sa faute. Mais je voudrais une explication...pourquoi m'avoir enlevée ? Je n'étais pas une menace pourtant !

J'étouffe ensuite un cri de douleur ... trop d'informations en même temps pour mon pauvre cerveau. Sa réaction me laisse muette. Il s'inquiète. Ça ne me surprend même plus. J'sais pas pourquoi, mais au fond, j'men fous. J'en suis plus là. Il m'aide ... et c'est tout ce qui m'importe. Je vois bien qu'il est perdu ... il doit pas être médecin. «...Tu as mal à quel niveau? Elle ne peut pas être cassée ...Je crois! ...Elle ne peut pas ...Tu dois ...tu dois attendre un peu avant de la bouger, okay? Comme ça, la plaie va cicatriser et ne risquera pas de s'ouvrir à nouveau!» Je réprime un ricanement amusé. Cynique, aussi. « Elle va pas cicatriser en deux minutes... ils vont me tuer et ce sera mieux comme ça.» Je sais même pas pourquoi j'ai dit ça. Je me sens juste vidée. Vidée de tout espoir et de toute envie ... c'est passager. Je suis têtue, n'en déplaise aux Originaires. Je veux vivre, même si pour le coup je ne vois pas d'issue.

Je mords ma lèvre. « J'aurais beaucoup plus mal si elle était cassée ...» Je crois. Mais je veux m'en persuader. J'ai un vague sourire rassurant ; c'est le monde à l'envers. C'est lui qui tremble et moi qui le rassure. Je vois bien qu'il cherche une solution, sans forcément en voir une. Moi-même je ne sais pas. Pour aujourd'hui, je peux serrer les dents ... on en a que pour quelques heures au soleil ... après ce sera le repas. Ils sont sans cœur, mais pas totalement inhumains. J'allais dire quelque chose quand il prend mon visage entre ses mains. Mes yeux s'agrandissent de surprise par ce toucher aussi doux qu'inattendu. « Tu dois rester forte, okay? Je vais trouver une solution! mais ...mais tu dois retourner parmi eux, pour l'instant ...Sans quoi ils vont te tuer! Tu comprends? Tu ne peux pas rester avec moi, pour l'instant ...mais je vais revenir te libérer, okay? Je te le promet!» Je bouge pas d'un poil. Est-ce que j'ai bien entendu ? Est-ce qu'il ... je cligne des yeux. C'est un rêve. Ou de la torture psychologique. « Je suis forte. » Il ne me connaît pas. Je suis forte. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens. No matter what. Puis je secoue la tête et lui prend les mains. J'ai envie de le gifler mais je me retiens. C'est fou et je ne peux le croire. « Tu ... pourquoi ? ... pourquoi moi ? pourquoi est-ce que tu dis ça ?? Ça te plaît de me faire miroiter des espoirs insensés, c'est ça ? ... pourquoi tu risquerais tout pour me sortir d'ici ? On ne se connaît pas ! Tu ne me connais pas ! » Je pince mes lèvres. Je lui en veux de m'avoir dit ça parce que maintenant je vais y rêver jour et nuit. Que lui ou quelqu'un d'autre vienne me sortir de cet enfer.

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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyDim 22 Mar - 15:25

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Elle semble confuse ...et ce n'est pas étonnant. Après mes aveux, je peux la comprendre. Cela dit, je fais un léger sourire lorsqu'elle essaie de faire des liens dans sa tête, et dis «J'ai une très bonne mémoire, effectivement. Je n'oublie jamais rien ...pas même un seul détail.» sauf de manger. Parfois il est vrai, j'en oublie de manger. Surtout lors des missions ou simplement lors de mes sessions d'espionnages. Je la regarde alors qu'elle me dit qu'elle a des surnoms, et sourit en coin en disant «...J'aime bien ...Abs ...Abby ...» puis regarde à nouveau sa plaie. Cherchant un moyens de la soigner au mieux.

Je sursaute néanmoins à sa réaction, lorsque je lui fais la remarque sur sa personnalité. Mon regard monte directement à ses yeux afin de scruter ses émotions et fronce des sourcils en ajoutant «Je n'y suis pour rien, moi, Abby. Je n'ai aidé en rien à ta capture.» elle doit le savoir, car je ne mérite pas du tout de me faire parler sur son ton. Je l'aide. Je ne suis pas un vilain, ni un garde de prison. Elle doit reconnaître la différence, quand même! mais je n'ai pas le temps de rétorquer autre chose qu'elle étouffe un cri de douleur. Immédiatement, la panique s'empare de moi et je deviens stressé. Je déteste voir les gens souffrir de la sorte! Je préférerais de loin pouvoir prendre sa douleur et souffrir à sa place que de la voir dans cet état!

Cependant, je fronce les sourcils à ses paroles et dit sur un ton un peu plus brusque que prévu «Tu dis ça encore une fois et je te livre à eux. Compris!?» Je déteste les défaitistes! Serrant les dents, je réalise néanmoins que je n'ai pas été très ...sympa disons et dit sur un ton un peu plus doux cette fois «...Ils t'auraient déjà tués si je n'avais pas été là pour te venir en aide ...Tu comprends? Aies conscience de ta chance. Tu es en vie ...et tu le resteras aussi longtemps que je serai là à te protéger ...et surveiller que personne ne te fasse de mal. Compris?» J'espère avoir été clair sur ce coup, car je déteste me répéter pour rien. Je hoche ensuite la tête à sa résolution au sujet de sa cheville et dit «Tu as raison. Ce n'est rien, dans ce cas. Tu peux marcher.» puis la libère doucement de mon étreinte pour voir si oui, elle peut se tenir debout seule.

Tout en l'observant toujours, je lui avoue mon plan et ouvre de grands yeux lorsqu'elle me prend les mains en me suppliant et me détestant à la fois, en parole. Pinçant mes lèvres, je dis alors «...Comme je t'ai dis, je serai là. Je te surveillerai de très près ...Quitte à devenir garde du camp. Okay? J'ai un plan pour te sortir de là, Abigail...mais tu dois me faire confiance. Compris!?» mon coeur s'emballe. J'ai peur. Je suis terrorisé, même. Lui ai-je donné de faux espoirs? Pour l'instant, j'y crois. J'y crois même fermement, à vrai dire. Je connais mes capacités. Je me connais. Je sais que je suis capable de tout pour aider... et entrer comme garde ne devrait pas être trop difficile. Non? Je la regarde à nouveau et murmure «...Ne t'en fais pas. Je ne te connais peut-être pas ...et vice versa mais ...J'aimerais te connaître, O'Connor ...et je vais te connaître. Nous allons nous connaître ...Okay? et ce, en dehors des murs du camps. Lorsque tu seras libéré ...et...Tu pourras me remercier à cet instant. D'accord?» mon regard est presque suppliant. Je veux qu'elle comprenne ...
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyMer 25 Mar - 5:21

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.

«Je n'y suis pour rien, moi, Abby. Je n'ai aidé en rien à ta capture.» Je mords ma lèvre et m'en veux immédiatement de m'être emportée de la sorte. Je sais qu'il n'y est pour rien...en tout cas je le pense. Mais j'ai trop mal pour lui présenter mes excuses alors la politesse, ce sera pour une autre fois. J'ai mal, et il panique. C'est là que je dis quelque chose qui ne me ressemble pas : je fais ma défaitiste. Ou fataliste, à choix. Alors que je suis plutôt de celles qui y croit jusqu'au bout ; qui remonte le moral des troupes. «Tu dis ça encore une fois et je te livre à eux. Compris!?» J'ouvre de grands yeux. Wow ! Okay captain ! ... me semblait pas qu'il avait le droit de me gronder, lui ... Mais il doit se rendre compte de sa brusquerie, car son ton s'adoucit rapidement. «...Ils t'auraient déjà tués si je n'avais pas été là pour te venir en aide ...Tu comprends? Aies conscience de ta chance. Tu es en vie ...et tu le resteras aussi longtemps que je serai là à te protéger ...et surveiller que personne ne te fasse de mal. Compris?» Je hoche la tête. Je comprends ce qu'il me dit. Je ne comprends juste pas le pourquoi du comment. « Serait-ce faire preuve d'ingratitude totale que de vouloir te demander ... pourquoi ? » J'ai murmuré. Je ne suis même pas sûre qu'il m'ait entendu. De toute façon j'ai assez vite dévié la conversation sur mon pied et ai ajouté que ce n'était probablement pas cassé ... la douleur est certes affreuse, mais pas intolérable. «Tu as raison. Ce n'est rien, dans ce cas. Tu peux marcher.» Il me lâche avec délicatesse mais continue de m'observer. Inquiet ? ... Concerné, je dirais. Je tente d'afficher une mine sûre de moi-même. Tout va bien. Trèèèès bien...

Tout va bien jusqu'à ce qu'il commette l'irréparable : me promettre de venir me libérer. Sur son cheval blanc et tout. Mouais. Je percute pas pourtant. Je lui en veux. J'ai envie de le gifler, presque. Alors je lui prends les mains. Fort. Désespérée. Je veux qu'il comprenne que ça se fait pas, de dire des trucs pareils. Il va me dire quoi d'autre aussi ? Que je suis la mère de ses futurs enfants ? Non pas qu'il soit moche, mais restons sérieux, pour une fois. «...Comme je t'ai dis, je serai là. Je te surveillerai de très près ...Quitte à devenir garde du camp. Okay? J'ai un plan pour te sortir de là, Abigail...mais tu dois me faire confiance. Compris!?» « Tu as un plan ?!?? » Alors qu'il y a une heure on ne se connaissait même pas. on peut dire que c'est du rapide ! « Tu sais ce qu'ils font, tes fameux gardes du camp ? Tu serais prêt à faire ça ?? » On sent une pointe d'hystérie dans ma voix. Après tout ... peut-être qu'il serait prêt à torturer. Peut-être que c'est juste un sadique de plus et qu'il se fout de moi. «...Ne t'en fais pas. Je ne te connais peut-être pas ...et vice versa mais ...J'aimerais te connaître, O'Connor ...et je vais te connaître. Nous allons nous connaître ...Okay? et ce, en dehors des murs du camps. Lorsque tu seras libéré ...et...Tu pourras me remercier à cet instant. D'accord?» Je suis de plus en plus sur les fesses, pour rester polie. Ça se voit à ma tête. À mes yeux ronds. Il veut me connaître ? Mais pourquoi ? Décidément je n'ai que ce mot à la bouche, avec lui. « ... tu vas me libérer...» J'essaie de digérer la nouvelle. De l'intégrer. De taire cet espoir fou qui naît en moi. « Comment vas-tu faire ? C'est pas comme si les tiens allaient ouvrir les portes des cages en chantant Kumbaya ! » Si ça se trouve, il ne connaît même pas cette chanson... qu'est-ce que j'en sais ? Il a été élevé au milieu de l'océan par, n'en déplaise à sa famille, des brutes épaisses. Non, je dois à tout prix garder la tête froide...sinon je deviendrai cinglée. Je souffle un peu. « Crois-tu qu'ils vont un jour arrêter les enlèvements ? ... la ... guerre ? » Quitte à être optimiste et utopique, autant le faire jusqu'au bout. Je mords ma lèvre, tout en réfléchissant un peu. « Je suis pas en position de refuser quoi que ce soit. Alors ... je prends. Toute aide est la bienvenue.» J'ai un vague sourire déterminé en le regardant. Je me suis décidée. J'ai beau pas être certaine de pouvoir lui faire confiance, je vais risquer. Le jeu en vaut la chandelle. « J'aurai besoin de connaître les détails de ton plan, par contre.» À moins qu'il ne prévoie lui aussi de m'enlever...


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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyVen 26 Juin - 2:40

I'll protect you till the end of time.
Declare this an emergency come on and spread a sense of urgency and pull us through, and pull us through and this is the end this is the end of the world
Je veux absolument l'aider, mais pour ce faire, elle doit mettre la main à la pâte aussi et se pousser un peu. Elle doit faire un bout de chemin et s'aider elle-même tout en cessant son attitude défaitiste car sinon, je n'y suis pour rien. Absolument rien. Pour aider une personne, il faut qu'elle même fasse son petit bout de chemin, sans quoi rien ne peut fonctionner. Dans mes propos, je me surprend à être ferme et direct mais cela n'est que dans le but de l'effrayer un peu, et lui faire prendre conscience de la chance qu'elle a de m'avoir à ses côtés, en ce moment. Si j'avais été comme le restant de ma famille ou quiconque dans les Originals, je ne crois pas qu'elle aurait eu droit à la même gentillesse et attention que je lui donne. Au contraire. Elle se serait probablement fait ignorée ou pire. Chose que je ne veux pas trop songer en ce moment.

À sa question, je ne peux m'empêcher de soupirer et baisser mon regard, tout en faisant mine d'analyser sa plaie. Serrant les dents, je dis alors tout bas «...Je ne suis pas comme les autres.» Tout simplement. Je ne m’épanche pas sur les raisons pour lesquelles je lui suis venue en aide aujourd'hui, car elles seraient trop nombreuses. Je ne veux pas non plus l'inquiéter d'avantage ou la rendre encore plus confuse qu'elle ne l'est déjà. Voyant qu'elle peut marcher, je la laisse ensuite faire tout en l'observant toujours, d'un air assez ...inquiet. Cela me ferait mal de la voir subir la colère des gardes si jamais ils la découvraient en mauvais état... et il serait alors très difficile pour moi de m'interposer entre eux.

Je grince des dents lorsqu'elle commence à s'emporter contre moi, et lui fait signe subtilement de baisser le ton, sans quoi les gardes pourraient nous découvrir et nous punir tout les deux. Le regard directement dans le sien, je dis alors «Oui j'ai un plan... et je sais parfaitement bien ce que les gardes font ...et non, je ne serais pas prêt à torturer... et tu me verras torturer quiconque pour le plaisir non plus.» Mon ton est ferme et direct, car je veux qu'elle comprenne que je ne rigole pas et que j'ai véritablement un plan en tête ...Seulement, je ne peux en dire d'avantage pour le moment. Qui sait si on ne nous espionne pas!

Je hoche non de la tête en ajoutant à sa réponse «Je ne peux en discuter ...» et regarde autour de nous, afin qu'elle comprenne que la forêt peut être grande, certes, mais que derrières les arbres pourraient aussi se cacher des gardes, des rapporteurs ou autres. Nous ne sommes jamais trop certains. Le danger se trouve partout autour de nous, et ce, en tout temps. Je murmure ensuite «Je l'espère ...mais je n'y compterais pas trop, pour l'instant ...» ma voix reste ferme, mais une teinte de regret et d’amertume peut se faire entendre lorsque je dis «...La soif du pouvoir coulent dans nos veines. Nous sommes des humains. La pire espèce vivante sur terre ...Il n'y aura jamais rien de bon qui ressortira de nous, car nous sommes des êtres assoiffés de mal et de conquête ...» puis je baisse mon regard suite à mes mots, comme pour puiser dans mes mémoires, de vieux souvenirs douloureux.

Néanmoins, un faible sourire s'affiche sur mon visage alors qu'elle vient d'accepter mon aide. Cependant, à sa dernière question, un long soupire sort de moi et je dis simplement «...Je vais me faire garde ...et à chaque soir, je te glisserai discrètement de quoi manger ...et dans cette nourriture que tu devras cacher et ne montrer à personne, se trouvera un jour une lame, okay? Alors tu devras faire attention à ta nourriture, jusqu'au moment venu. » puis fit une légère pause en ajoutant par la suite «...La raison pour laquelle cela prendra plusieurs jours, est que je veux trouver le meilleur moment pour ta libération ...et cela risque de ne pas être une tâche aisée ...» connaissant l'assiduité des gardes lorsque vient le temps de surveiller les prisonniers (es), non, ce ne sera pas une tâche facile et agréable, au contraire. Ce sera ardue et dangereux. Tout en la regardant directement dans les yeux, je glissai ensuite «...Tu devras rester forte et ne jamais céder, okay? Tu dois m'en faire la promesse...» Si elle cède, le plan est foutu... et nous serons tout les deux en danger de mort imminente.
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Message(#) Sujet: Re: Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail Trying to survive in this hellish island — Ilias&Abigail EmptyMar 28 Juil - 10:33

Ilias&Abigail ❥ In prison, those things withheld from and denied to the prisoner become precisely what he wants most of all.
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Je ne suis pas comme les autres.
Parfait, voilà qui est censé me rassurer. J'étouffe un ricanement sarcastique, me sentant devenir plus folle à chaque instant. Il veut me libérer. Comme ça, c'est gratuit. Dafuq ? Je masse mes tempes et reprends mon piochage, avant d'attirer l'attention des gardes et m'attirer de sérieux ennuis. Je l'interroge sur son plan. Je veux des détails ; le plus de détails possible. C'est ce qui va m'empêcher de sombrer dans la folie je crois. À moins que ce ne soit trop tard. Je suis enfermée tous les jours. Je ne suis plus libre. ... la liberté est un concept qui me paraît si éloigné maintenant ! Je ressens l'envie de hurler contre ces imbéciles. Croient-ils que c'était mon choix de crasher sur une île infernale ?! Visiblement, oui.

C'est Ilias qui me ramène à la réalité. «Je ne peux en discuter ...»Ça aurait été trop beau, évidemment. Je le fusille du regard. À croire que je suis complètement déboussolée. Il paraît se méfier de quelque chose, en regardant aux alentours, alors je me contente de me taire. C'est tout ce qu'on me demande ici ... me taire. Le silence devient presqueoppressant. « Crois-tu qu'ils vont un jour arrêter les enlèvements ? ...la...guerre ? » Je savais que j'aurais dû me taire dès l'instant où la phrase s'est échappée de mes lèvres. Sa réponse, en un sens, ne me déçoit pas. C'est à dire que je m'y attendais totalement. Un massacre du vague espoir que j'aurais pu avoir. «Je l'espère ...mais je n'y compterais pas trop, pour l'instant ...La soif du pouvoir coulent dans nos veines. Nous sommes des humains. La pire espèce vivante sur terre ...Il n'y aura jamais rien de bon qui ressortira de nous, car nous sommes des êtres assoiffés de mal et de conquête ...» Moui ... juste un poil dramatique. Il semble perdu. Je le suis aussi. « Je ne comprends pas. Je ne te comprends pas. J'en peux plus. » Je ne le dis pas, mais je commence à penser que ma seule issue sera la mort. Dommage que j'aime trop vivre pour ça.

Je me sens abattue, comme s'il n'y avait plus rien à faire. Même si cet inconnu est venu pour me faire des promesses, j'ai peur qu'elles ne soient inutiles. Je continue mon travail, en prisonnière exemplaire qui ne veut pas se faire torturer. «...Je vais me faire garde ...et à chaque soir, je te glisserai discrètement de quoi manger ...et dans cette nourriture que tu devras cacher et ne montrer à personne, se trouvera un jour une lame, okay? Alors tu devras faire attention à ta nourriture, jusqu'au moment venu. » Je le regarde, incrédule. Cela me fait étrangement penser à Ma' Dalton, et si les circonstances n'étaient pas aussi graves, j'aurai ri. «...La raison pour laquelle cela prendra plusieurs jours, est que je veux trouver le meilleur moment pour ta libération ...et cela risque de ne pas être une tâche aisée ...» Je l'observe, silencieuse. Puis décrète, d'un ton neutre « Tu es cinglé. » Ce n'est pas du tout un reproche, mais une simple constatation. Et je risque de me faire tuer rien que d'être en train de l'écouter. Mais que risque-t-il, lui ? Une condamnation pour traîtrise, sûrement. «...Tu devras rester forte et ne jamais céder, okay? Tu dois m'en faire la promesse...» Je grince des dents. Il ne me connaît pas aussi bien qu'il n'aimerait le prétendre. En réalité, il ne me connaît pas du tout. «Je ne cède pas.» Juste à la panique. Parfois. Mais au vu des circonstances, j'ai envie de dire que c'est une réaction parfaitement normale. Je secoue la tête et le fixe droit dans les yeux. J'oublie ma douleur ; j'oublie tout. On revoit presque l'Abigail qui courrait les défilée à Paris ou à Londres. Celle qui mettait un masque de vanité sur son visage, alors qu'en réalité elle n'était que déterminée. « Et je suis forte.»

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