Emrys-Nicholas Barnes a écrit:

Les sourcils d'Edan ne trompait pas, il n'avait strictement rien compris. Barnes savait reconnaître les mimiques du toubib, non pas parce qu'il s'est amusé à le mater des heures et des heures, non, mais parce qu'il était inévitable de regarder ses sourcils. Ils avaient le don hypnotique d'attirer l'attention par leur noirceur et cette pilosité dont Edan avait le secret. Sans oublier que les sourcils de ce dernier étaient experts en gymnastique, ils arrivaient à se contorsionner de telle sorte qu'Emrys-Nicholas était incapable de reproduire avec les siens. Il se demandait d'ailleurs si Fitzgerald travaillait autrefois ses mimiques sourcilières devant un miroir pour obtenir ses effets.

J'crois que j'ai même pas besoin de commenter, tout est dit

Estellà D. Sintali a écrit:

Un grondement sourd, qui s'approche de secondes en secondes. Les feuillages commençaient à s'agiter, une bourrasque de vent emportant les feuilles mais effrayant la faune de cet endroit en hauteur, que je n'arrivais pas à reconnaître. Ou que je ne voulais tout simplement pas reconnaître volontairement. Ce grondement était étrange, mais pas inconnu. Comme une certaine familiarité, comme si mon esprit se rappelait de passages de mon passé, de mon arrivé sur l'île. Un passage qui n'était qu'un vague nuage sombre et sans aucun sens réel. (...) Ce grondement résonnait encore plus fort dans la vallée, et c'est là que je compris de quoi il s'agissait. Je me mets à courir, vivement. Les arbres défilaient rapidement, j'écartais les lianes qui encombraient mon passage. Je finis par arriver à l'endroit ou la source de ce bruit provenait. Cet énorme engin de malheur trônait au milieu de la clairière, des gens commençaient à grimper dedans. Il était assez grand pour accueillir bien une dizaine de personnes, en se serrant. Je reste cachée mais ce que je vis me fis écarquiller les yeux et surtout me brisa en deux. Ton visage, que je reconnaîtrais même parmi des dizaines et centaines d'autres, qui montait à son bord, accompagné de ton frère que j'avais bien évidemment eu l'occasion de voir plus d'une fois. Tu prenais part à ce départ et je te vis t'installer à l'intérieur. J'hurle ton prénom, sortant de ma cachette et là, je sais que mon sort est jeté.
« Amazone ! » Cria quelqu'un et la dernière chose que je vis, c'est ce type avec ce fusil à pompe, tirer une seule et unique balle et le néant.

Estellà D. Sintali a écrit:

(...) Je t'offrais encore une possibilité de découvrir une merveille de la nature et peut-être que si, tu avais des doutes sur l'envie de rester ou partir si le choix se posait à toi, de te convaincre de rester ici. C'était égoïste oui. Je voulais que tu restes pour continuer d'avoir cette attention que tu me portais, de sentir ton regard ténébreux se poser sur moi, ta chaleur me réconfortant quand j'en avais besoin ou que mes doutes se posaient, comme l'autre fois. Non, je ne voulais vraiment pas que tu partes et s'il fallait que je dise le fond de ma pensée, je le dirais... Même si je n'étais pas réellement du genre à dire mes sentiments.

Estellà D. Sintali a écrit:

(...) Mon sourire était présent, mais mes yeux trahissaient cette joie, car l'inquiétude se lisait. Je sais qu'aujourd'hui n'allais pas être une visite simple entre nous, car je devrais te révéler un grand secret sur moi, mais j'essayerais de ne pas le faire directement, car j'avais bien trop peur que tu ne me traites de folle...