• Physique : Marvin n'est pas ce qu'on appellerait un "beau gosse". Il avait beau avoir du charme, sa froideur décourageait les femmes. Il avait un style débraillé de rockeur : t-shirts pour la plupart noirs ou gris, jean avec une veste en cuir qui ne mettait pas ses muscles en valeur, ceux-ci étant par ailleurs quasiment inexistants. Ses cheveux blond allaient de pair avec ses yeux marron. Son regard donnait l'impression de vous transperçer, de juger le moindre de vos gestes. Son nez était un peu long mais droit. Son sourire en coin, donnant l'impression qu'il était plus malin que quiconque, contrastait avec sa petite bouche qui lui conférait une expression enfantine. Sa machoire carrée le faisait paraître plus âgé, plus dur mais n'ôtait rien à son charme. Il semblait mystérieux et effrayant, le genre d'homme attirant mais que l'on n'ose pas approcher, par méfiance. Marvin avait fière allure mais n'inspirait pas confiance.

• Caractère : William Ernest Henely a dit un jour " Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme" Marvin lui n'était que spectateur de sa propre vie.Pour lui vivre n'avait pas de sens,il n'avait pas de but et ignorait à quoi servait son existence. Il n'était pas de ces mecs cool que l'on voit au lycée ou dans la rue. Vous ne verrez jamais Marvin avec une bande de potes en train de faire les idiots ou en train de séduire une fille. "Tous les humains sont pareils, tellement prévisible" s'était-il dit après avoir passé des années à les observer. Il était généreux, aimait aider les gens mais indirectement car il ne voulait pas de leur gratitude. Son père étant mort lorsqu'il avait 5 ans il n'a jamais eu de modèle masculin mais cela ne l'empêchait pas d'être droit et juste. Parfois colérique et impulsif, cela pouvait aller jusqu'à la mort si quelqu'un le cherchait mais heureusement il savait se contrôler.Il haïssait les manipulateurs, ceux qui considéraient les humains comme des jouets. Tous ceux qui l'ont rencontré diraient qu'il était froid et distant mais tout ça n'était qu'une carapace. Si vous regardez au fond de lui vous verrez que ce n'est qu'un enfant vulnérable, qui cherche juste à nier sa souffrance. Il est courageux car il enfouit sa peur au fond de lui comme tous les autres sentiments négatifs. Tout ce qu'il ressentait finalement c'était de la mélancolie. Bien que blessé il restait debout, fier et ne se laissait jamais abattre.

• Mon passé avant de prendre l'avion : Etant petit, Marvin n'avait été proche que de deux personnes : sa mère et son petit frère. Il n'avait jamais vraiment eu d'amis. A l'école il passait son temps à l'écart, à regarder les autres enfants jouer. Il n'osait pas aller vers eux et se sentait différent. N'aimant pas sa timidité, il créa un autre personnage : celui qu'il voudrait être. Au fil du temps il se perdit complètement dans ce personnage et commença à jouer un rôle qui lui permit d'avoir des amis. Cependant à cause de son enfance, il préférait être seul et détestait être trop proche des gens. Il avait peur de montrer qui il était vraiment, peur de ce qu'on penserait de lui alors il continua a vivre ainsi. A ses 17 ans il rencontra une personne spéciale, il accepta de se confier a elle mais cette personne trouva cela tellement bizarre et ridicule qu'elle lui repondit "t'étais une victime en fait quand t'était petit" . Cette personne le trahit en se moquant de lui et en retournant la plupart des gens contre lui. Ses anciens amis se mirent à le regarder autrement, une sorte de curiosité mêlée à de l'amusement. Ne sachant plus comment se comporter et se sentant comme un animal de foire il vécut un enfer. Une fois chez lui, il pleura toutes les larmes de son corps, ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Une immense colère grandit alors avec des idées noires "Comment leur faire payer? Que faire? Je pourrai faire payer en m'emprenant a leurs familles...". La seule chose qui le retint c'est le regard que sa famille lui aurait porté, il les aurait déçu et ça il ne pouvait le supporter. Pour éviter de faire quoi que ce soit de mal il décida de partir pour Tokyo en se promettant que plus jamais il ne montrerait qui il était vraiment, et cela même s'il finissait pas avoir des amis.

• Vie après le crash : "Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais." Cette citation occupait la tête de Marvin, en effet la seule chose qui lui avait empêché de sombrer dans la folie était une simple phrase apprise par sa mère. L'image de sa famille le hantait, lui déchirait le coeur "Comment allaient-ils? Souffraient-ils?".Il tentait de ne plus y penser pour se concentrer sur la citation. "Ne pense pas à ton passé, essaye de survivre dans le présent pour être sur d'avoir un avenir" il l'avait interpreté comme ça. Cela faisait 5 ans, 5 longues années que son avion s'était écrasé sur cette île. Il essayait de survivre tant bien que mal. Il n'était pas doué pour chasser des petites bestioles et encore moins pour grimper aux arbres chercher des fruits. Il venait de New York après tout. Au départ, il choisit la facilité : il mangeait les feuilles et les fruit qui étaient au sol. Mais au fil des semaines, ne voulant plus manger de ses fruits et feuilles il décida de s'entrainer. Il tentait d'aller plus haut, plus loin pour avoir ces maudits fruits. Il avait faim, et ça se voyait ! Le jour où il attrapa le premier fruit poussant dans un arbre, il ressentit une telle joie qu'il en oublia presque sa faim. Il ne savait pas quel était le nom de ce fruit, ni quel goût il avait mais rien que d'avoir réussi à l'attraper le rendait heureux. Au fil du temps, Marvin avait adapté son mode de vie. Il avait sa routine et s'en portait bien mais la vie sur l'île devenait monotone. Il avait repéré les zones dangereuses, s'était trouvé un coin où dormir et avait appris à connaître les personnes. Il ne leur avait pas parlé mais les avait observé quand il n'avait rien de mieux à faire, pendant son temps libre si l'on peut dire ainsi. Cette île commencait à l'épuiser, le quotidien n'était pas pour lui et il avait besoin d'action, d'aventure.