« it's like a dark paradise. »

identity card

Darcy Robbyn Mills . ♦ Feat Ginnifer Goodwin ;

• Age, Date & Lieu De Naissance : vingt-huit ans, 3 février 1984 (si si c'était son anniversaire hier. han

), Londres, Angleterre.
• Métier avant d'atterrir sur l'île : pdg d'une boîte d'évènementiel.
• Un signe particulier ? elle a les yeux sensibles, et donc, pleure tout le temps, qu'elle soit triste ou quoi, dommage pour elle.
• Qualités : humble - altruiste - responsable - pointilleuse - réfléchie.
• Défauts : timide - susceptible - perfectionniste - désillusionnée.
• Manies : replacer les cheveux qui la gêne derrière son oreille.
• Ma p'tite catégorie : solitaires, yellow power. gaga

• Pourquoi ce groupe ? parce que depuis qu'elle a perdu son bébé, elle a un comportement particulier.
• Post prédéfini [] - Scénario [] - Inventé [x]
• Pourquoi ce perso/avatar ? : parce que Ginnifer est mon coup de coeur dans Once Upon A Time. #22

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what about me

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(c) tumblr.

• Physique : Darce, appelez là Darce, ça lui convient tout aussi bien que Darcy. Je disais dons Darce est peut-être la fille plus banale du monde. Montrant peu d’intérêt pour la mode, elle se tient très peu au courant des nouvelles tendances. Vous vous souvenez à l’école de cette gamine qui mets les choses que sa mère veut qu’elle porte, celle avec les T-Shirts roses à fleurs ? Darcy. Même si lorsque celle-ci décéda tragiquement lors des dixièmes bougies de la petite, s’habiller ne fut pas plus simple pour elle. La mode elle n’aimait pas ça, le vernis à ongle, trop dur à poser, les jean slim, trop dur de rentrer dedans ! Même si Darcy a toujours été mince, frêle et légère, elle s’est toujours habillée « normalement », rien de provoquant, juste quelque chose pour passer inaperçue. Voilà le but, passer inaperçue. Très peu de talons, elle avait dix-huit ans lorsqu’elle a commencé à en porter régulièrement, le maquillage fut une longue et difficile épreuve de maîtrise également. C’est sur que quand on a pas sa maman pour nous aider, tout devient plus compliquée. Mais Darcy a toujours été plus ou moins tenace par rapport à ça. Suivre le mouvement, passer inaperçue et elle n’a finalement jamais perdu son but de vue. Quand elle est arrivée à la tête de la boîte de son père, son style a quelque peu changé. En vérité elle a troqué ses jeans pour des tailleurs plus élégants. Même si Darcy était toujours là même. En revanche passer inaperçue en étant le pdg s’est révélé plus compliquée, mais la jeune femme n’a jamais pris la grosse tête par rapport à ça et globalement elle est toujours restée très naturelle par rapport à son apparence. Des couleurs claires comme le blanc ou le beige alors plus brutalement du noir et du marron mais rien d’extravagant ou de superficiel. Et un maquillage très léger, une de fois, rien de trop voyant. Physiquement Darcy est une personne comme une autre. Son visage aux formes arrondies lui donne un air de poupée, ses yeux ressemblent à ceux d'une biche et sont verts, parfois bleus, elle n'a jamais compris pourquoi ça changeait de couleur de temps en temps. Ses cheveux sont brun, pas noir ébène, pas blond étincelant, ni roux flamboyant, juste brun, genre marron quoi. Quant à sa silhouette elle est toujours restée aussi frêle, cependant depuis l’accident, on pourrait presque croire qu’elle est anorexique, disons que manger trois repas équilibrés par jour n’est pas vraiment des sans priorités pour le moment. Et depuis cinq ans sur l’île, c’est à peu près la même chose, elle mange très peu, en fait elle aurait besoin que quelqu’un lui gu*ule dessus genre ‘Si tu manges pas, tu ne survivras pas, genre à l’hiver etc.’ Mais pour l’instant, j’ai l’impression que personne n’a osé. Des volontaires ? Pour être honnêtre, et ça reste dangereux, elle s’en fout ! Complètement, elle n’y fait carrément pas attention, après cinq ans, non, elle ne s’est toujours pas remise de ce p***** d’accident à New York. C’est la vie quoi.

• Caractère : Darcy, c’est comment dire, une mère Teresa avec un caractère d’acier ? Très humble et altruiste, elle se prête toujours au jeu et adore les autres, sincèrement. Si elle est aujourd’hui pdg d’une boîte d’évènementiel c’est parce que premièrement son père lui a cédé mais également parce que Darcy s’est toujours sentie née pour aider les autres, en réalisant leurs rêves ou quoi. Evidemment la demoiselle a également fait de longues années de volontariat en Afrique mais aussi en Inde. Aider les autres est un genre de passion finalement. Ayant perdue sa mère très tôt, elle a justement très tôt dû être mature et notamment responsable pour s’occuper de son père. Il avait chacun besoin l’un de l’autre, et Darcy a fait tout ce qu’elle a pu pour accomplir cette tâche. Très créative et dotée d’une imagination débordante, elle ne manque jamais d’idées et se surprend régulièrement à aider ses employés et à donc doublement satisfaire les clients. Cependant tout doit être, très pointilleuse, elle ne supporte pas le ‘presque bien’ la menant également au chemin du perfectionnisme un peu trop poussé qui a tendance à lui faire défaut. D’autant plus que la demoiselle est également un brin susceptible et supporte assez mal la critique, et n’hésitera pas à ouvrir sa grande bouche si un problème se pose. Elle n’a pour ainsi dire pas la langue dans sa poche et reste toujours franche, si quelqu’un chose ne lui plait pas ou n’est pas assez parfait, elle vous le dirait d’une façon si crue que vous seriez obligé de le comprendre. Depuis l’accident les choses ont légèrement différentes, très renfermée sur elle, elle ne cherche plus vraiment à aider les autres et se soucie plus d’elle-même cependant d’une façon quelque peu égoïste. La perfection est un mot qu’elle a désormais raillée de son vocabulaire et si avant quand on regardait Darcy on s’imaginait une femme forte avec un grand cœur, aujourd’hui « forte » n’est pas l’adjectif qu’on lui attribuerait, pourtant croyez moi, elle aimerait s’en sortir, en fait elle n’en sait rien, mais à force de le répéter, elle se ferait presque des illusions.

Relashionship’

► Love : Ah l'amour. Darcy croit dur comme fer au prince charmant et l'attend de pied ferme. si vous être le prince charmant, vous présentez à elle. *-*.
► Ex : Elle a bien eu évidemment quelques relations dans le passé, mais ne passait pas non plus chaque nuit avec un gars différent, plutôt concentrée sur son travail, elle n'avait de toute façon pas énormément de temps à concentrer à quelqu'un.
► Friends : Elle ne manque en revanche pas d'amis, toujours prête à aider, sans pour autant passer pour la serpillière, elle s'est constituée son propre cercle amicale au fil des années. En revanche après son accident tout est différent.
► Family : S'il y a une chose à ne pas faire avec Darcy, c'est de parler de famille. Ayant perdu sa mère très tôt des suites d'un cancer, elle a gardé en elle cette plaie non cicatrisée, ce manque d'amour maternelle, c'est d'ailleurs surement pour ça qu'elle a tendance à ne pas lésiner sur l'alcool. Perdre son père, le dernier être humain génétiquement attachée à elle fut d'autant difficile, en sachant qu'ils avaient du compter l'un sur l'autre pendant un grand nombre d'années. Et ensuite le bébé, ils auraient pu être une famille tous les deux, mais manifestement le destin en a décidé autrement.
► Hate : Après tout on ne peut pas aimer tout le monde elle aime bien se dire, mais bon disons qu'elle a plus d'amis que d'ennemis.

behind the picture

• Prénom/Pseudo : CP.
• Age : dix sept ans et demi (ça compte tongue

)
• Pays : là où on se les pèle.
• Fréquence de connexion [../7] : 7/7
• Ton opinion sur le forum : beau beau beau gaga

• Comment as-tu connu le forum : top-site je crois.
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? nop merci hiii

• Mot de passe du règlement :

Spoiler:

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« it's like a dark paradise. » 36231111YY

« we are fullproof, baby.»

Citation :: (c)compulsive need.
❘▶
Forgive me while I lay here
But I have nowhere else to be,
And when I say good morning next
I'll lie, I'll lie
This is goodbye
« Papa, elle va mieux Maman ? » Aucune réponse. Je me retourne. Seulement il est malin il a le dos tourné. Mais il ne dit rien, ne lève pas le regard, il ne bouge pas, il est comme prostré. Moi j’ai quoi, dix ans, je ne sais pas ce qu’il se passe. Mais je veux savoir. Je sais que ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Je sais que ma Maman ne va pas bien. Mes parents m’ont toujours dit que c’était des histoires de grands, mais je ne suis pas une idiote, loin de là et je n’ai cessé de demander. C’est ma mère après tout, c’est pas parce que j’ai que dix ans qu’on ne peut rien me dire. Et de toute façon ils ont dû me dire il y a quelques semaines maintenant. Déjà j’avais remarqué, Maman était pâle, et très mince, trop mince. Ensuite ses cheveux ont commencé à tomber. Pourtant Maman elle est pas vieille, ohhh ça non. Et le premier qui dit ça, il est plus mon copain. En bref je leur ai demandé, et Papa m’a dit. « Maman a une très mauvaise maladie et elle doit aller se reposer à l’hôpital. » Je me souviens avoir acquiescé tout simplement. Aujourd’hui, huit semaines après, rien. Rien du tout. Aucun signe de la part de mon père. J’ai été voir Maman la semaine dernière. C’est bizarre. De ne pas vivre avec elle je veux dire. Je vais la voir toutes les semaines, je lui raconte ce qu’on fait à l’école, à quoi je joue dans la cours de récré, mes amies. Mais ça va en fait. Papa s’occupe bien de moi à la maison. Je m’approche de lui. Il a pris son visage entre ses mains. Ses yeux sont rougis. Il a l’air triste. Peut-être que Maman lui manque déjà vu qu’il est rentré il y a cinq minutes. J’espère en tout cas qu’ils ne se sont pas disputés. Parce que ce serait triste. Bah oui une princesse et un prince ça se dispute, enfin je crois pas. Ou peut-être qu’il est allergique à quelque chose, ça existe ça aussi. Mais à quoi ? La poussière ? Il a jamais été dérangé par ça avant quoi. C’est douteux. Je dénoue ses bras et prend son visage dans mes mains, le forçant à me regarder droit dans les yeux. « héé Papa qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi t’as les yeux rouges ? » Et d’un coup il me serre dans ses bras. Alors celle-là je l’ai pas vue venir. Je l’entends sangloter par-dessus mon épaule. En fait vous savez pas, mais j’ai compris plus tard. Quand tout le monde a commencé à nous dire « Mes condoléances. » Je savais pas bien ce que ça voulait dire. Mais croyez moi, j’ai tout compris quand Papa m’a demandé de m’habiller en noir et lorsqu’on a jeté des roses blanches sur cette caisse allongée en bois vernis, prête à être recouverte de terre.

▲▲▲

Et me voilà douze ans plus tard au même endroit, enfin dans le même genre d'endroit, j'ai déménagé à New York peu de temps après le décès de ma chère et tendre mère. J’ai compris que c’était un cimetière. A vingt-deux ans oui. Je vous l’ai dit, je ne suis pas idiote. Sauf que aujourd’hui je ne viens pas voir ma mère. Aujourd’hui je suis habillée en noir. Comme si mon père me l’avait dit une nouvelle fois. Mon père. C’est fini aujourd’hui. Parce que ce jour là, ce n’est pas ma mère dans cette caisse, elle, elle est toujours à Londres. Ici c’est mon père qui repose maintenant. Mon papa. Celui qui m’a élevée, et qui m’a guidée un peu partout, et surtout couverte pour tout. Il va me manquer cet idiot. Et en plus il m’a fait le plus beau cadeau du monde. Il m’a laissée son entreprise. Toute cet empire qu'il a su bâtir seul en aujourd'hui entre mes propres mains. Et en plus ça me fait un travail et un super travail quoi. Ca je peux vous dire que je luis serais éternellement reconnaissante, parce que je suis un peu le genre de nana qui ne savait pas trop ce qu'elle voulait à part aider les autres. Il y a juste un peu de paperasse à faire mais je m’en fous. Et apparemment, j’ai aussi le droit de garder sa maison. Bref il m’a tout laissé. Même en partant, il s'est assuré que je serais en sécurité. Mais en attendant je suis seule maintenant. Pas de mari, bien sur que non, j'ai d'autre chose plus importante à faire désormais. Mais être seule n'a pas que du bon. Et il me manque, énormément, trop. Je fais quoi moi ? C’est chiant. Je n’aime pas être toute seule. Cependant comme disent les gens, il ne faut pas trop s’attarder sur certaines choses parce que le cours de a vie ne s’arrête pas lui, et il est possible que vous ratiez le train. Il ne faudrait mieux pas que je rate le mien. Vite vite vite. Pourtant passer à autre chose est plus facile à dire qu'à faire.

(c)compulsive need.
❘▶
In the blink of an eye,
I never got to say goodbye
You're gone too soon
You're part of me
and I'll never be the same

La suite est tout de suite moins glorieuse. Enfin j’ai donc repris l’entreprise de mon père et l’ai fait tournée à plein régime. Ca marchait bien tiens et d’ailleurs ça marchait toujours bien avant le crash. Donc du côté boulot, ça allait bien. Et puis je suis tombée enceinte. Laissez moi donnez des explications. Enfin j’en donnerais pas beaucoup hein parce que je ne suis pas fière de ça. J’ai couché avec un c0nnard après lui avoir demandé de changer son attitude à l’égard de mes employés. Voilà c’est tout ce que vous saurez. Et évidemment je n’ai pas eu de chance, et pouf je suis tombée. En prenant la décision de le garder, même si le père était loin, j’ai appris à le considérer comme un cadeau de la vie. La possibilité de fonder une famille, de recevoir un peu d’amour et surtout d’en donner encore plus. Il n’aurait pas de papa, mais dans notre nouvelle société ce n’est pas un cas isolé. Alors je l’ai gardé, je l’élèverais seule et l’aimerais comme deux, ça j’en étais sure et chaque jour j’étais de plus en plus enthousiaste à l’idée d’être maman. C’était excitant et en même temps terrifiant. Parce que j’étais seule pour élever le bambin, j’avais quoi vingt-trois ans seulement, pas de parents, pas de mari. Mais je ne me désarmais pas pour autant. J’avais toujours pensé que je ferais les choses dans l’ordre, faire de grandes études, trouver un métier qui me passionnerait, rencontrer quelqu’un, me marier, avoir des enfants, les voir grandir. Et manifestement je faisais tout dans le désordre, mais aujourd’hui je m’en fichais ça n’avait pas d’importance. Alors oui pendant de longs mois je l’avais entendu. Et je n’avais jamais pensé que une fois de plus, la chance, le destin ou n’importe quelle institution divine possiblement existante, serait contre moi. J’avais touché le bonheur du doigt et ce connard m’était passé sous le nez. J’aurais pu être Maman si la vie n’avait pas décidé que je perdrais cet enfant. Je l’ai perdu, après le septième mois de grossesse, et ne m’en suis jamais remis, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai sauté dans l’avion pour Tokyo et que maintenant je suis coincée ici. Une chance de plus quoi. Mais bon je m’habitue, maintenant je ne les compte plus.